@tract_linguistes@rollingguyam@Lamah@mms@jkb Ce que je trouve assez fascinant avec ces histoires d'accentuer ou pas les majuscules, c'est d'où, sauf erreur de ma part, l'idée vient.
Les machines à écrire fonctionnaient mécaniquement, ce qui limite le nombre de possibilités à moins de considérablement multiplier le nombre de touches, donc on n'a mis sur les claviers que les caractères les plus courants, et les majuscules accentuées sont passées à la trappe. Les claviers informatiques ont repris à peu près le même modèle, et même si le passage au numérique rend tout à fait possible d'outrepasser largement les limites mécaniques, ça reste un brin compliqué sur pas mal de système.
Et je trouve particulièrement remarquable que ce qui est au départ une *limitation technique* (qui, en plus, crée des ambiguïtés) puisse en venir à être considérée comme une règle, alors que par contre virer des accents circonflexes qui complexifient inutilement, ça fait râler pas mal de monde parce qu'on nivèlerait par le bas. Y a une dissonance que je n'arrive pas à comprendre.
(Si je me goure et qu'il y a d'autres raisons qui justifieraient cette idée saugrenue de virer les accents sur les majuscules, merci de me les signaler, du coup.)
@John_Livingston Petite info dont je ne pige pas pourquoi ce n'est pas mieux mis en avant : dans le champ de saisie sur la page d'accueil, tu peux mettre toutes les infos d'un coup (ville de départ, ville de destination, date) plutôt que de devoir t'y reprendre à trois fois.
En gros, ça regroupe pas mal d'activités de vulgarisation, du style préparer et animer des confs, des expositions, ou des ateliers où les gens peuvent maniper eux-mêmes. Si t'es déjà allé dans un planétarium, par exemple, décider en amont de ce qu'on va observer au cours d'une séance (et programmer tout ça, bien entendu), puis expliquer ça au public dans la salle, ça a été mon job' pendant un moment. Une partie importante du taff se fait auprès des classes (surtout d'élémentaire/collège), ça permet d'apporter du matériel spécifique et un cadre différent de ce que les profs peuvent mettre en place le reste du temps.
C'est plus rare, mais dans certains postes, tu as aussi un contact privilégié avec des chercheurs et chercheuses en activité, qui permet aussi de faire remonter des choses dans l'autre sens et de participer à la recherche en train de se faire.
@bloguidien@lord Je pense que je recontacte certaines structures où j'ai bossé mais qui n'ont pas pu me garder, ou bien où je n'ai pas pu bosser faute de moyens pour employer quelqu'un, pour leur proposer de reprendre/continuer le même taff maintenant que le truc qui coinçait est réglé.
(Je bosse dans la médiation scientifique. C'est utile, c'est globalement agréable pour les gens qui bossent dedans, mais les postes dispos dépendent de la capacité d'une petite asso ou d'une structure publique déjà beaucoup trop sollicitée par ailleurs à dégager les moyens de payer quelqu'un, donc ça ne fait pas beaucoup.)
@vv221@scudery@nasiviru Je crois que tu oublies ce qui me semble être le plus savoureux dans l'affaire.
Le fait que tu aies, juste avant qu'ils ne te virent, proposé une rupture conventionnelle, qu'ils ont refusé parce qu'ils tenaient à ce que ce soit un licenciement alors que concrètement c'était à leur désavantage.
@vv221@MonniauxD@morayner@scudery@Astirmays Un truc qu'il serait sans doute assez intéressant de comprendre, aussi, à ce niveau, c'est qu'une partie de la pollution générée par les personnes les plus pauvres vient justement de leur pauvreté, qui ne leur donne pas les moyens de choisir des options plus écologiques.
Si on commence par attaquer à ce niveau-là de l'échelle, il y a donc aussi une certaine probabilité d'effets secondaires contre-productifs. Tandis qu'attaquer par le haut, en sabrant d'abord l'ostensiblement superflu, ne peut avoir que des conséquences positives. Pas suffisantes, sans doute, mais pour définir les priorités, c'est aussi intéressant de regarder les risques de régression.
@Astirmays@morayner@vv221@scudery@MonniauxD Absolument pas, mais vu ta façon de formuler la question, soit tu essayes de troller, soit tu ne fais volontairement pas d'efforts pour comprendre ce dont il est question, aucune des deux options ne donnant spécialement envie de faire des efforts pour te répondre de façon plus précise.
Avec un vélo on ne va pas chercher ses enfants à l’école.
Avec un vélo on ne rentre pas chez soi après une journée en usine.
Avec un vélo on ne ramène pas les courses pour une famille complète.
Avec un vélo, dans certains cas, on ne juste trouve pas de taff.
Sérieusement, je ne compte plus le nombre de postes où j'ai été refusé ou bien où je n'ai même pas pris la peine de candidater parce que « permis B exigé » (et encore, quand c'est juste le permis et pas la voiture personnelle avec).
Je sais pertinemment ce qui est faisable ou pas avec un vélo pour n'avoir eu que ça comme moyen de transport pendant environ toute ma vie active, aussi bien en pleine ville que dans la cambrousse sans transports en commun, mais ça n'empêche pas qu'estimer que tout le monde pourrait se passer de ces saletés de bagnoles, c'est juste être complètement hors-sol.
@lanodan@shaft Entre Rennes et Lannion, j'ai déjà eu besoin de descendre du train à Guingamp… pour remonter une demi-heure plus tard dans le même train qui avait juste changé de numéro.
@davidbruant@lanodan J'avais utilisé la citation dans une conf', il y a un moment, et un camarade a eu la bonne idée de vérifier. Il se trouve que cette phrase est apparemment une version assez déformée de ce que Gandhi disait vraiment, et il me semble que la formulation que lui utilisait était justement beaucoup plus claire pour aller dans ton sens :
Sure enough, it turns out there is no reliable documentary evidence for the quotation. The closest verifiable remark we have from Gandhi is this: “If we could change ourselves, the tendencies in the world would also change. As a man changes his own nature, so does the attitude of the world change towards him. … We need not wait to see what others do.”
@parleur Je me demande à quel point c'est lié aux tailles que peuvent prendre les bulles.
Je veux dire par là que, quand t'es de gauche, t'es forcément confronté à un moment ou à un autre au fait que la réalité ne fonctionne pas exactement comme tu voudrais, on en a eu un bon exemple ces dernières semaines. Tandis que quand t'es bien bien à droite, entre les algorithmes de recommandation des plateformes, les chaînes de télé de Bolloré, le fait que les trucs du style discriminations sont très faciles à ne pas remarquer quand t'es pas concerné (et qu'en plus même si tu remarques des trucs, si t'es facho t'es probablement d'accord), etc., ça doit être faisable de ne juste pas te rendre compte, et donc d'être d'autant plus retourné par le moindre truc contradictoire.