@vv221@scudery@nasiviru Je crois que tu oublies ce qui me semble être le plus savoureux dans l'affaire.
Le fait que tu aies, juste avant qu'ils ne te virent, proposé une rupture conventionnelle, qu'ils ont refusé parce qu'ils tenaient à ce que ce soit un licenciement alors que concrètement c'était à leur désavantage.
@vv221@MonniauxD@morayner@scudery@Astirmays Un truc qu'il serait sans doute assez intéressant de comprendre, aussi, à ce niveau, c'est qu'une partie de la pollution générée par les personnes les plus pauvres vient justement de leur pauvreté, qui ne leur donne pas les moyens de choisir des options plus écologiques.
Si on commence par attaquer à ce niveau-là de l'échelle, il y a donc aussi une certaine probabilité d'effets secondaires contre-productifs. Tandis qu'attaquer par le haut, en sabrant d'abord l'ostensiblement superflu, ne peut avoir que des conséquences positives. Pas suffisantes, sans doute, mais pour définir les priorités, c'est aussi intéressant de regarder les risques de régression.
@Astirmays@morayner@vv221@scudery@MonniauxD Absolument pas, mais vu ta façon de formuler la question, soit tu essayes de troller, soit tu ne fais volontairement pas d'efforts pour comprendre ce dont il est question, aucune des deux options ne donnant spécialement envie de faire des efforts pour te répondre de façon plus précise.
Avec un vélo on ne va pas chercher ses enfants à l’école.
Avec un vélo on ne rentre pas chez soi après une journée en usine.
Avec un vélo on ne ramène pas les courses pour une famille complète.
Avec un vélo, dans certains cas, on ne juste trouve pas de taff.
Sérieusement, je ne compte plus le nombre de postes où j'ai été refusé ou bien où je n'ai même pas pris la peine de candidater parce que « permis B exigé » (et encore, quand c'est juste le permis et pas la voiture personnelle avec).
Je sais pertinemment ce qui est faisable ou pas avec un vélo pour n'avoir eu que ça comme moyen de transport pendant environ toute ma vie active, aussi bien en pleine ville que dans la cambrousse sans transports en commun, mais ça n'empêche pas qu'estimer que tout le monde pourrait se passer de ces saletés de bagnoles, c'est juste être complètement hors-sol.
@lanodan@shaft Entre Rennes et Lannion, j'ai déjà eu besoin de descendre du train à Guingamp… pour remonter une demi-heure plus tard dans le même train qui avait juste changé de numéro.
@davidbruant@lanodan J'avais utilisé la citation dans une conf', il y a un moment, et un camarade a eu la bonne idée de vérifier. Il se trouve que cette phrase est apparemment une version assez déformée de ce que Gandhi disait vraiment, et il me semble que la formulation que lui utilisait était justement beaucoup plus claire pour aller dans ton sens :
Sure enough, it turns out there is no reliable documentary evidence for the quotation. The closest verifiable remark we have from Gandhi is this: “If we could change ourselves, the tendencies in the world would also change. As a man changes his own nature, so does the attitude of the world change towards him. … We need not wait to see what others do.”
@parleur Je me demande à quel point c'est lié aux tailles que peuvent prendre les bulles.
Je veux dire par là que, quand t'es de gauche, t'es forcément confronté à un moment ou à un autre au fait que la réalité ne fonctionne pas exactement comme tu voudrais, on en a eu un bon exemple ces dernières semaines. Tandis que quand t'es bien bien à droite, entre les algorithmes de recommandation des plateformes, les chaînes de télé de Bolloré, le fait que les trucs du style discriminations sont très faciles à ne pas remarquer quand t'es pas concerné (et qu'en plus même si tu remarques des trucs, si t'es facho t'es probablement d'accord), etc., ça doit être faisable de ne juste pas te rendre compte, et donc d'être d'autant plus retourné par le moindre truc contradictoire.
« Redistribution » peut désigner deux choses : soit partager le logiciel sous sa forme initiale, soit partager des versions modifiées du logiciel. Les deux doivent être possibles, mais les conditions peuvent différer.
La clause virale, c'est l'obligation que le code modifié soit soumis à une licence analogue à celle du logiciel de base (d'où cette appellation : la liberté se répand ici par contagion). C'est ce qui fait la différence entre la GPL, qui inclue une clause virale, et la LGPL, qui n'en inclue pas.
En revanche, si on parle d'une version non-modifiée du logiciel, alors elle est nécessairement diffusée sous les mêmes conditions que le logiciel de base, que la licence soit virale ou pas. Parce que ce n'est pas un truc qui dépend de la licence, en fait, c'est juste une application de base du droit d'auteur : que la personne qui détient ces droits t'ait autorisé certains usages ne te donne pas l'autorisation de changer toi-même les conditions de diffusion, le contrat de licence reste entre la personne qui reçoit le logiciel et celle qui l'a diffusée à la base, et en tant que redistributeur tiers tu n'as pas ton mot à dire.
Parmi les prises de positions douteuses de Stallman, on a par exemple celle sur l'accessibilité. On lui a déjà fait remarquer que la liberté d'utiliser le logiciel, c'est bien joli, mais que s'il est juste inutilisable parce que pas accessible (par exemple, si ça nécessite d'y voir, les personnes malvoyantes vont avoir du mal), ça ne libère pas grand chose, de fait. Il s'est contenté de répondre que pour lui l'accessibilité était une fonctionnalité ni plus, ni moins importante que les autres (en clair, il n'est pas concerné, donc ce n'est pas son problème).
Ce n'est pas le seul exemple du style qui me vienne en tête, le gus est aussi connu pour des attaques que les gens qui ne supportent pas les critiques contre le NFP aujourd'hui qualifieraient de « contre son camp », mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet pour l'instant. Si jamais, j'avais fait un article là-dessus il y a longtemps aussi mais un peu moins que le précédent :
Et dans un autre registre, il y a des choses franchement gênantes aussi comme le fait qu'il ait publiquement pris la défense d'un copain à lui impliqué dans une affaire de prostitution de mineurs. Suite au scandale que ça a provoqué, il a quand même été viré de son poste au CA de la Free Software Foundation… avant d'annoncer lui-même deux ans plus tard qu'il y était réintégré, d'ailleurs par surprise (une partie des employés de la FSF n'étaient même pas au courant et on démissionné en conséquence).
En réaction, plusieurs projets importants du mouvement du logiciel libre, comme Debian ou Fedora, ont décidé de cesser publiquement tout soutien à la FSF, et sa présence continue de générer des tensions actuellement, même si en pratique son potentiel de nuisance a diminué parce que la plupart des gens ne l'écoutent plus.
Donc voilà, tout ça pour rappeler qu'avoir personnellement créé un truc intéressant et qui a de bons résultats ne doit pas être un totem d'immunité pour ce qu'on fait d'autre par ailleurs. Si le logiciel libre existe et continue de progresser aujourd'hui, c'est en pratique plutôt malgré Stallman que grâce à lui, quelle que soit l'importance qu'il ait eu historiquement.
La vénération d'un homme providentiel dont on aurait besoin de la sagesse, c'est une caractéristique du camp d'en face, à la base, donc ça pourrait être intéressant qu'on ne sombre pas dans ce travers. On peut être reconnaissant aux gens qui nous ont permis d'être là aujourd'hui, et pourtant trouver que, maintenant, ils feraient mieux de la fermer et laisser les autres gérer.
♪♫ Il n'est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar ni tribun !
Richard Matthew Stallman est un informaticien américain. En 1983, il a eu un souci avec son imprimante, qui ne fonctionnait pas comme prévu. Étant informaticien, il s'est dit qu'il allait corriger ça. Sauf que quand il a essayé d'aller bidouiller le programme qui faisait tourner ladite imprimante… il s'est rendu compte qu'il n'avait pas le code du programme en question. Son imprimante était une « boîte noire », sans possibilité de mettre les mains dedans.
Et là il s'est dit que c'était un grave problème, parce que si on te file des outils informatique sans la possibilité d'aller les modifier, en fait on ne te les file pas. Tu n'obtiens pas tes outils informatiques à toi, seulement un droit d'accès aux outils informatiques de quelqu'un d'autre.