À 15h30, l’émission « Libre à vous » de l'@aprilorg sera consacrée à Alpes Numérique Libre, le collectif des DSI des collectivités intéressés par les logiciels libres autour de Grenoble.
Aux amis et collègues des collectivités territoriales…
Depuis quelque mois, avec le soutien bienveillant du collectif Alpes Numérique Libre, de la Direction Interministérielle du Numérique, de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, du Ministère de l'Éducation Nationale et de l'ADULLACT, nous travaillons à la création d'un collectif national :
La CNIL et l'UE ne sont vraiment pas gentils. Ils obligent les sociétés américaines à respecter la loi, c'est honteux. On n'imagine pas un gouvernement américain faisant la même chose.
'fin bref, à cause d'eux Zuckerberg pleure dans les bras de Trump.
Aujourd'hui débute OpenSource Experience à Paris !
À 14h, salle Alan Cox, j'y expliquerai pourquoi et comment @echirolles s'est intéressé à ses interphones connectés (école, crèches, etc.) et a tenté la mise en œuvre d'une infrastructure libre parce que voilà.
Et puis à 17h salle Laurent Séguin, ce sera la remise des labels Territoire Numérique Libre 2024. On croise les doigts !
La DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) a récemment publié une étude comparative sur les suites bureautiques en ligne (OnlyOffice vs Collabora Online).
Les 16 et 17 novembre prochain je serai, pour la première fois, au @capitoledulibre à Toulouse. Curieux de rencontrer les collègues occitans (et basques, et béarnais, etc.) !
Meilleur retour sur notre migration Linux à ce jour.
En septembre, nous avons lancé un appel à volontariat. Une agente nous a demandé l'installation de Linux sur son poste. Impossible, et pour une bonne raison : elle est sous Linux depuis son arrivée dans la collectivité en janvier dernier. Juste, elle ne s'en était pas aperçu.
Tous sont convaincus que l'outil le plus impressionnant et le produit le mieux conçu ne remplaceront jamais cette appétence dont ils disposent depuis toujours et qu'ils ne sont pas toujours capable d'expliquer. La plupart d'entre eux (et elles) sont discrets, ont aujourd'hui des niveaux de responsabilité élevés, et vivraient comme une agression que les nomme.
Certains sont devenus riches, d'autres ont témoigné devant les plus hautes instances et conseillent des gouvernements, ils ont parfois créé leur boîte, travaillent dans les plus grandes sociétés ou sont devenus journalistes. D'autres ont bifurqué, changé de vie, se sont investis dans des projets vitaux pour eux, mais sans lien avec le numérique.
Mais même ceux-là n'ont rien perdu de leur acuité parce qu'ils n'ont pas choisi d'être compétents, et parce qu'ils gardent la mémoire de l'évolution de la cybersécurité depuis les origines. Ils sont les dépositaires d'une histoire. Il sont aussi les témoins directs d'actes extraordinaires, d'authentiques exploits dont ils ne pourront jamais rendre compte publiquement.
Nous n'évoluions pas toujours dans les mêmes cercles, n'avions pas forcément les mêmes centres d'intérêt ni les mêmes valeurs. Passionnés de virus, de reverse engineering, de pénétration de réseaux, d'attaques de serveurs, de social engineering, de lock picking, de MITM, de DoS ou de DDoS, notre complémentarité faisait la force des groupes dans lesquels nous nous retrouvions. La plupart du temps, nous ne faisions rien, il faut bien le dire.
Sur IRC, nos idletime étaient souvent impressionnants. Nous nous retrouvions simplement en ligne, en attendant que l'un d'entre nous se lance dans une initiative qui nous parlait et à laquelle ceux que cela intéressait se joignaient volontiers. Certains logiciels, certains principes d'attaque ou de défense sont nés de ces interminables moments de glande entrecoupés d'actions plus ou moins collectives.
Le SSTIC à Rennes était, à un moment, l'événement français dans lequel la plupart d'entre nous (ceux qui vivaient en France, principalement) aimions nous retrouver (c'est peut-être toujours le cas, je ne sais pas, je n'y vais plus). De 2004 à 2008 la concentration de compétences y était véritablement impressionnante. L'hôtel Ibis proche de la gare, dans lequel nous nous donnions rendez-vous, nous maudissait régulièrement et menaçait de nous expulser lors de quasiment toutes les éditions.
Tous se reconnaissent quand ils se croisent. Tous savent que le niveau technique n'est pas un enjeu en soi, mais savent l'évaluer en quelques minutes quand ils interagissent avec un « expert » ou une « célébrité » du domaine. Ils savent faire la part des choses entre compétence et témérité, entre puissance et vantardise. La réussite d'un CTF ne les impressionne pas. Ils ont d'autres objectifs, dans la vie, que de gagner 3 sous en participant à un bug bounty.