C'est drôle d'arriver sur le site de la FUB et de tomber par hasard sur une photo que j'ai prise et que je me demande ce qu'elle fout là car je ne l'ai jamais partagé publiquement. La photo a été prise pendant des vendanges en septembre 2023. Elle avait juste tourné sur une boucle locale de vendangeureuses (boucle Whatsapp, appli que j'avais installé temporairement).
"Mediapart s’est procuré des fichiers internes de la multinationale, qui dévoilent des actions cachées auprès des politiques comme de l’administration. Selon nos informations, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s’intéresse à un rendez-vous décisif et dissimulé à Bercy."
"Mais ce n’est pas tout. Mediapart a mis la main sur des carnets internes à la multinationale, qui révèlent une stratégie de lobbying secrète beaucoup plus étendue. Car pour obtenir une règlementation qui lui soit plus favorable au mépris des avis scientifiques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), Nestlé a deux cibles.
"Cette suppression de l’Agence Bio n’est d’ailleurs qu’un petit avant-goût de ce que veut faire adopter le sénateur Laurent Duplomb. Cet agriculteur membre de la FNSEA et ancien président de la chambre d’agriculture de Haute-Loire est aussi l’auteur d’une proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » qui sera examinée la semaine prochaine au Sénat et va bien plus loin que la loi agricole, dont la deuxième lecture est également attendue au Sénat dans les prochaines semaines.
On y trouve, entre autres, la ré-autorisation des néonicotinoïdes – les insecticides tueurs d’abeilles –, l’autorisation de l’épandage de pesticides par drones, la mise sous tutelle des préfets de l’OFB (Office français de la biodiversité) et la possibilité, pour le ministère de l’agriculture, de suspendre des décisions de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) quant à la mise sur le marché de produits phytosanitaires. En clair, de nouveaux reculs, autant pour la préservation des écosystèmes que pour la santé des populations."
« Les recherches des naturalistes au début du siècle se sont d’abord concentrées sur les primates, observe Odile Petit, et parmi eux sur les individus mâles adultes, car c’étaient eux qui présentaient les caractéristiques sexuelles de dominance les plus évidentes. Ils en ont donc déduit que c’étaient eux qui dirigeaient le groupe. »
Or, il apparaît que chez de nombreuses espèces, les femelles ont une part aussi importante que les mâles dans les prises de décision. Odile Petit note qu’il faut se méfier des apparences : « Par exemple, chez les chevaux sauvages, les éthologues ont longtemps pensé que l’étalon, qui était le plus impétueux et qui mordait les femelles, était le dominant du groupe. Mais, par la suite, ils se sont aperçus que c’était, en réalité, les femelles qui prenaient les décisions. »
Pour résumer, dans le monde animal, le leader est rarement seul au pouvoir ; s’il veut le conserver, il est obligé de le partager. Il peut être indifféremment un mâle ou une femelle. Mais il doit avant tout détenir une qualité essentielle : le charisme. « C’est le tempérament de l’individu qui fait vraiment la différence, constate l’éthologue. Le chef n’est pas le plus fort ou le plus agressif, mais celui qui est le plus capable de générer un consensus ou celui qui est reconnu pour son expérience. »
"Odile Petit, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique au sein du Laboratoire de psychologie sociale et cognitive, a été une des premières à mettre en évidence le concept de démocratie animale. Elle nous annonce une nouvelle réjouissante : dans le monde animal, la démocratie serait bien plus étendue que ce que l’on pensait. Elle explique le caractère tardif de cette découverte par un biais cognitif chez les éthologues, qui ont été très longtemps en majorité… des hommes.
"Le 20 janvier 2025, Alternatives Economiques suspendra ses publications sur le réseau social X. Nous ne souhaitons plus intervenir dans un espace consacré en grande partie à promouvoir l’affrontement permanent et la désinformation sans modération.
Nous ne souhaitons plus contribuer à nourrir une entreprise dont le dirigeant soutient des forces politiques extrêmes et met son influence au service d’idées réactionnaires. Ces choix, ces valeurs ne sont pas les nôtres. Et nous ne pensons pas qu’en restant nous pourrons « changer le système de l’intérieur », et offrir une lumière dans des ténèbres devenues trop profondes."
"Car si l’œuvre de Le Corbusier colle bien à l’idéal de son temps, elle est minée par deux obsessions : l’ordre et l’hygiène. Des idées fixes qui le poussent à frayer du côté de chez Mussolini, mais aussi à Vichy. D’après la designeuse Charlotte Perriand, qui longtemps a travaillé avec lui : « Il aurait pactisé avec le diable pour voir ses projets prendre forme »
De l’opportunisme ? Pas seulement. Car l’homme a laissé bien des écrits, et toute sa correspondance : on y retrouve ses contributions dans des revues fascistes, une sincère détestation des Juifs, et de nombreux appel à l’antiparlementarisme."
"Cette inconséquence illustre l’histoire particulière de Mayotte. L’île a été colonisée par la France en 1841, notamment en raison de son positionnement stratégique au large de Madagascar et au cœur du canal du Mozambique, puis elle a été arrachée au reste de l’archipel des Comores en 1975, après que les Mahorais·es ont voté contre l’indépendance, contrairement aux habitant·es des trois autres îles. Mais les dirigeants français n’ont jamais vraiment su quoi en faire.
"L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur un sujet explosif : les stratégies d’entente dans le domaine de l’eau, et leurs conséquences sur l’augmentation des factures payées par les usagers. Le patron d’une filiale du leader mondial Veolia vient d’être mis en examen à Paris pour corruption et pratiques anticoncurrentielles, selon nos informations."
"Ils travaillent pourtant sous un tout autre statut, celui de salariés à temps partiel. Et au moins chez Medadom, un autre acteur majeur en France, tout pousse à leur productivité. Les contrats de travail de Medadom, dont nous nous sommes procuré plusieurs exemplaires, prévoient un salaire correspondant à quatre à cinq consultations par heure en libéral. Mais ils comprennent une part variable de rémunération si le chiffre d’affaires du médecin dépasse l’objectif.
Selon nos informations, chez Medadom, les médecins sont aussi suivis par des « medical business manager », qui font régulièrement un point avec eux sur leur activité, côté « business » donc. Enfin, ils reçoivent souvent des messages faisant un point sur l’activité générale. Ainsi, selon l’un de ces courriers, que Mediapart a pu consulter, en semaine 28, la durée moyenne des téléconsultations (« tlcs ») était de 6,24 minutes…"
À rebours d’une conception du voyage formant la jeunesse, l’essayiste, forte de sa propre expérience de globetrotteuse, estime qu’à lui seul, le voyage n’offre que des rencontres superficielles et ne développe en rien l’esprit critique et l’ouverture d’esprit tant les backpackers occidentaux se suivent et se ressemblent."
"En définitive, pourquoi le tourisme compte-t-il autant pour les classes privilégiées ? En plus de leur conscience de classe à laquelle il contribue, le tourisme représente une « industrie de la compensation » de classes moyennes dévorées par le travail. Aude Vidal fournit quantité de portraits de femmes et d’hommes épuisés par leur train-train quotidien, qui ne trouvent d’exutoire à leur mal-être que dans l’enchaînement de vacances à travers la planète. À ces dominants dominés par la classe supérieure, le tourisme, de quelque nature qu’il soit, offre une parenthèse enchantée dans l’âpre compétition individuelle… et par conséquent un
Aussi, l’autrice achève son essai par la question du travail. Car on ne peut dissocier tourisme et travail, le premier tirant sa justification de l’intensification du second : « Abolir le tourisme, c’est remettre en question l’organisation économique et sociale qui a besoin du tourisme pour se perpétuer. » En conséquence, pour réduire drastiquement les méfaits du tourisme, il faut s’attaquer à la centralité du travail dans nos modes de vie occidentaux et imaginer d’autres manières de vivre, propices à l’épanouissement au jour le jour."
J'aime cuisiner et manger des trucs avec du fromage, planter puis ramasser des légumes, sortir rincé de la piscine après une séance intensive, jouer du piano et observer mes progrès, geeker sur Linux, regarder les oiseaux pendant des heures et ramener des photos, ne pas bosser pour une entreprise capitaliste, glander en écoutant la pluie tomber, me déplacer la truffe au vent, et partir à la découverte de paysages à la vitesse d'une bicyclette.