🔴 ✊ 🌪️ La mobilisation contre le plan de licenciement continue à Don't Nod : la grève est reconduite demain mercredi 15 janvier, pour la troisième journée consécutive.
🔴🌀⚠️ COMMUNIQUÉ UBISOFT PARIS : des échanges infructueux et préoccupants lors des négociations sur le télétravail. Face à une direction intérimaire qui ignore nos propositions, nous soulevons les risques que cette stratégie de l’échec fait régner sur nos collègues.
🏳️⚧️ Demain c’est le TDoR, journée du souvenir trans, en hommage à nos adelphes trans tué·es à cause de la transphobie cette année. Nous invitons tou‧tes les travailleur‧ses à rejoindre les rassemblements qui auront lieu, RDV :
- à Angoulême à 18h45 place Francis Louvel - à Lille à 20h place de la République - à Lyon à 19h place de la Comédie - à Montpellier à 18h place Albert 1er - à Nantes à 19h au miroir d'eau - à Paris à 18h30 place Jules Joffrin - à Rennes à 19h place de la mairie
🔴✊🌪️ Débrayage à Don't Nod : plus d'une centaine de personnes, soit un tiers du studio parisien, ont refusé d'écouter la langue de bois de la direction aujourd'hui. Ce n'est que le début de notre mobilisation !
Les représentant·es du personnel alertent depuis plus d'un an sur la situation économique critique de l'entreprise, ainsi que les dangers accrus sur la santé des travailleur·euses. La direction est restée muette à ce sujet, jusqu'à l'annonce de ce plan de licenciements.
Face à cette incurie et cette volonté de faire peser sur les travailleur·euses les échecs de la direction du studio, la solution désormais est de renverser le rapport de force et d'enfin être traité·es avec dignité ! ✊
Ce mercredi 16 octobre, la direction de DON'T NOD a présenté au CSE puis à l'ensemble des travailleur·euses un projet de plan de licenciements pouvant affecter jusqu'à 69 postes, soit près de 25% des effectifs du studio parisien.
La direction du groupe Ubisoft a décidé unilatéralement de revenir sur la pratique actuelle du télétravail, comme si les cinq dernières années n'avaient pas existé.
🔴MàJ du comité d'action de Spiders : "La direction de Spiders a reçu des travailleur·ses vendredi matin. Nous sommes contents d'avoir pu échanger avec elle et abordé plusieurs sujets, mais nous attendons cependant toujours des mesures concrètes et des engagements de sa part. ...
Par magnanimité, nous ne nommerons pas pour le moment ces entreprises qui cherchent par ailleurs à se construire une image "progressiste". En espérant qu’elles réalisent l’indignité de leurs actions et se souviennent que nous disposons encore d’une liberté syndicale dans ce pays.
Elles l'exigent sous prétexte que "des salariés" supposés auraient été choqués par les affiches, en refusant d'élaborer. Ces directions se sentent déjà légitimes à enfreindre la liberté d'expression en jugeant seules de ce qui aurait le droit d'être dit ou non.
Voilà la réalité des entreprises de cette "première industrie culturelle" qui, sous couvert de "bienveillance" et de "neutralité politique", s’accommode en fait parfaitement de la possibilité de voir l’extrême-droite au pouvoir.
#ElectionsLegislatives2024 🔴 Nous subissons des pressions du patronat dans plusieurs grands studios de jeu vidéo français suite à ces affichages. ⤵⤵
Des entreprises nous demandent avec insistance, y compris dans deux studios parisiens, de retirer ces affichages. Certaines font même du chantage en menaçant de porter atteinte aux Négociations Annuelles Obligatoires actuellement en cours.
Le STJV rejoint l’appel initié par la CGT, et appelle les travailleur‧ses du jeu vidéo et toute la population à se rassembler et à manifester massivement le samedi 8 juin prochain ✊
🔴🏛️Ankama condamnée pour avoir initié une action en justice avec intention de nuire à toute personne entendant opposer une critique ou ouvrir un débat sur les pratiques managériales de la société.
Les Négociations Annuelles Obligatoires, censées être un dialogue loyal et sérieux, sont en réalité l'imposition unilatérale des volontés de l'entreprise.
Notre délégué·e syndical·e se heurte à un refus total de la direction d'écouter les revendications des salarié·es.
Le CSE aussi est régulièrement entravé dans l'exercice de son mandat : manque de documents légaux, non respect de ses prérogatives et des obligations de l'employeur, négation de sa représentativité des salarié·es...
Toutes ces raisons (et plus, détaillées dans le communiqué) nous inquiètent fortement quant à l'avenir de l'entreprise, aux conditions de travail et à la santé des travailleur·euses.
Le STJV soutient les travailleur·ses de Don't Nod dans leur lutte pour un environnement et des conditions de travail saines.
Nous demandons à la direction de respecter les représentant·es du personnel, et de relancer au plus vite les négociations et le dialogue social. 4/4
📣🗒️ Communiqué de la section syndicale STJV à Don't Nod
Le STJV alerte sur les conditions de travail et la gestion d'entreprise à Don't Nod : Risques Psycho-Sociaux, syndicat muselé, CSE empêché ...
Don't Nod se donne l'image d'un studio progressiste et "bienveillant".
La réalité n'est pas si simple et les travailleur·ses sont régulièrement maltraité·es. En attestent les nombreux arrêts maladie et témoignages fournis au CSE et au STJV.
Le studio s'est lancé dans la production de nombreux jeux sans savoir quoi en faire, en témoignent les sorties d'Harmony et de Jusant.
L'équipe de Jusant a été supprimée sans justification 2 mois après la sortie du jeu, alors que ses membres étaient laissé·es dans le flou.
Notre section syndicale ne dispose d'aucun moyen d'informer et communiquer avec les collègues. Elle s'est même vue retirer ses maigres droits à ce sujet, alors que le STJV est maintenant représentatif dans l'entreprise.
Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo • Syndicat de lutte indépendant pour la défense des salarié·es, freelances, intermittent·es, étudiant·es, etc. du #jeuvideo en France.