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<blockquote style="position: relative; padding-left: 55px;"><section><a href="https://piaille.fr/users/marinetondelier/statuses/113859986185056194">Marine Tondelier (marinetondelier@piaille.fr)'s status on Monday, 20-Jan-2025 21:47:20 JST</a><a href="https://piaille.fr/@marinetondelier" title="marinetondelier@piaille.fr"><img src="https://gnusocial.jp/avatar/277992-48-20241129155735.webp" width="48" height="48" alt="Marine Tondelier" style="position: absolute; left: 0; top: 0;">Marine Tondelier</a></section><article><p>Pourquoi je ne quitterai pas Twitter/X.</p></article><footer><a rel="bookmark" href="https://gnusocial.jp/conversation/4409634#notice-8626157">In conversation</a><time datetime="2025-01-20T21:47:20+09:00" title="Monday, 20-Jan-2025 21:47:20 JST">about a month ago</time> <span>from <span><a href="https://piaille.fr/@marinetondelier/113859986185056194" rel="external" title="Sent from piaille.fr via ActivityPub">piaille.fr</a></span></span><a href="https://piaille.fr/@marinetondelier/113859986185056194">permalink</a><h4>Attachments</h4><ol><li><label><a rel="external" href="https://gnusocial.jp/attachment/3966421">
Je ne quitterai pas Twitter, c’est Twitter qui doit nous quitterDepuis une semaine, je subis sur ce réseau social une vague de haine sans précédent. La raison ? J’ai eu l’outrecuidance de déclarer le 12 janvier sur RTL qu’à défaut de réussir à réguler Twitter/X, il faudrait l’interdire. Ma position sur ce sujet est constante : je défendais déjà la même le 18 novembre dernier sur LCP.En attendant que la Commission européenne rende publique l’enquête dont le réseau social d’Elon Musk fait l’objet depuis décembre 2023, je n’ai rien dit de plus, si ce n’est qu’un départ de Twitter/X n’a de sens que s’il est collectif et massif.Or, je prends acte du fait qu’une très large majorité de parlementaires (membres du NFP ou non) a décidé de rester sur Twitter/X, pour des raisons que je peux comprendre. Il en va de même des membres du gouvernement et des autres chefs de parti du NFP.Je comprends également pourquoi la droite et l’extrême droite traitent l’initiative HelloQuitteX par l’indifférence ou le mépris : Twitter/X a été mis au service de leurs idées par Elon Musk. Il est tout de même cocasse de voir des politiques qui se revendiquent “patriotes” accepter les ingérences d’un milliardaire américain dans notre démocratie.De mon côté, le Twitter que j’aimais n’existe plus depuis longtemps. Lorsque j’ai rejoint ce réseau social en 2009, il se distinguait par sa légèreté et sa convivialité.  On pouvait y rencontrer des personnes passionnantes et enrichir ses connaissances.</a></label><br><a href="https://static.piaille.fr/media_attachments/files/113/859/977/293/449/232/original/8a0f1ef3f72136a6.png" rel="external">https://static.piaille.fr/media_attachments/files/113/859/977/293/449/232/original/8a0f1ef3f72136a6.png</a></li><li><label><a rel="external" href="https://gnusocial.jp/attachment/3966422">Mais malgré ce qu’il est devenu – je vous renvoie à tous les articles et études sur ce sujet –, il reste indispensable à la fonction politique qui est la mienne aujourd’hui.C’est pour cette raison que je n’abandonnerai pas le combat sur cette plateforme, même s’il se fait à armes très inégales. Je dis souvent que je me suis forgée dans l’adversité en tant qu’opposante au RN à Hénin-Beaumont. Ni les insultes, ni les pressions, ni les menaces de l’extrême droite ne m’ont fait reculer dans ma ville, et il en ira de même sur Twitter/X.Je veillerai en revanche à utiliser davantage d’autres réseaux alternatifs. J’ai ainsi été l’une des premières à investir la plateforme Bluesky, où je suis  la personnalité politique française la plus suivie et la plus active. Et je compte désormais prioriser ce réseau social ainsi que Mastodon par rapport à Twitter/X. Chez les écologistes, c’est ce que l’on appelle une transition.Les élus écologistes ont d’ailleurs été de loin les plus actifs dans cette migration et je les en remercie, car je sais ce que cela leur coûte aussi. Mais si je ne défends plus l’écologie et les écologistes sur les terrains hostiles comme Twitter/X, qui le fera ?Alors en attendant que l’Union européenne prenne ses responsabilités et mette Twitter/X au pas, je dis à mes followers et aux haters : à tout à l’heure.Marine Tondelier, Secrétaire nationale Les Écologistes</a></label><br><a href="https://static.piaille.fr/media_attachments/files/113/859/977/641/739/113/original/d8799f0ff451222d.png" rel="external">https://static.piaille.fr/media_attachments/files/113/859/977/641/739/113/original/d8799f0ff451222d.png</a></li></ol></footer></blockquote>

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Marine Tondelier (marinetondelier@piaille.fr)'s status on Monday, 20-Jan-2025 21:47:20 JST Marine Tondelier
Pourquoi je ne quitterai pas Twitter/X.
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1. Je ne quitterai pas Twitter, c’est Twitter qui doit nous quitter Depuis une semaine, je subis sur ce réseau social une vague de haine sans précédent. La raison ? J’ai eu l’outrecuidance de déclarer le 12 janvier sur RTL qu’à défaut de réussir à réguler Twitter/X, il faudrait l’interdire. Ma position sur ce sujet est constante : je défendais déjà la même le 18 novembre dernier sur LCP. En attendant que la Commission européenne rende publique l’enquête dont le réseau social d’Elon Musk fait l’objet depuis décembre 2023, je n’ai rien dit de plus, si ce n’est qu’un départ de Twitter/X n’a de sens que s’il est collectif et massif. Or, je prends acte du fait qu’une très large majorité de parlementaires (membres du NFP ou non) a décidé de rester sur Twitter/X, pour des raisons que je peux comprendre. Il en va de même des membres du gouvernement et des autres chefs de parti du NFP. Je comprends également pourquoi la droite et l’extrême droite traitent l’initiative HelloQuitteX par l’indifférence ou le mépris : Twitter/X a été mis au service de leurs idées par Elon Musk. Il est tout de même cocasse de voir des politiques qui se revendiquent “patriotes” accepter les ingérences d’un milliardaire américain dans notre démocratie. De mon côté, le Twitter que j’aimais n’existe plus depuis longtemps. Lorsque j’ai rejoint ce réseau social en 2009, il se distinguait par sa légèreté et sa convivialité. On pouvait y rencontrer des personnes passionnantes et enrichir ses connaissances.
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2. Mais malgré ce qu’il est devenu – je vous renvoie à tous les articles et études sur ce sujet –, il reste indispensable à la fonction politique qui est la mienne aujourd’hui. C’est pour cette raison que je n’abandonnerai pas le combat sur cette plateforme, même s’il se fait à armes très inégales. Je dis souvent que je me suis forgée dans l’adversité en tant qu’opposante au RN à Hénin-Beaumont. Ni les insultes, ni les pressions, ni les menaces de l’extrême droite ne m’ont fait reculer dans ma ville, et il en ira de même sur Twitter/X. Je veillerai en revanche à utiliser davantage d’autres réseaux alternatifs. J’ai ainsi été l’une des premières à investir la plateforme Bluesky, où je suis la personnalité politique française la plus suivie et la plus active. Et je compte désormais prioriser ce réseau social ainsi que Mastodon par rapport à Twitter/X. Chez les écologistes, c’est ce que l’on appelle une transition. Les élus écologistes ont d’ailleurs été de loin les plus actifs dans cette migration et je les en remercie, car je sais ce que cela leur coûte aussi. Mais si je ne défends plus l’écologie et les écologistes sur les terrains hostiles comme Twitter/X, qui le fera ? Alors en attendant que l’Union européenne prenne ses responsabilités et mette Twitter/X au pas, je dis à mes followers et aux haters : à tout à l’heure. Marine Tondelier, Secrétaire nationale Les Écologistes
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