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Mais malgré ce qu’il est devenu – je vous renvoie à tous les articles et études sur ce sujet –, il reste indispensable à la fonction politique qui est la mienne aujourd’hui. C’est pour cette raison que je n’abandonnerai pas le combat sur cette plateforme, même s’il se fait à armes très inégales. Je dis souvent que je me suis forgée dans l’adversité en tant qu’opposante au RN à Hénin-Beaumont. Ni les insultes, ni les pressions, ni les menaces de l’extrême droite ne m’ont fait reculer dans ma ville, et il en ira de même sur Twitter/X. Je veillerai en revanche à utiliser davantage d’autres réseaux alternatifs. J’ai ainsi été l’une des premières à investir la plateforme Bluesky, où je suis la personnalité politique française la plus suivie et la plus active. Et je compte désormais prioriser ce réseau social ainsi que Mastodon par rapport à Twitter/X. Chez les écologistes, c’est ce que l’on appelle une transition. Les élus écologistes ont d’ailleurs été de loin les plus actifs dans cette migration et je les en remercie, car je sais ce que cela leur coûte aussi. Mais si je ne défends plus l’écologie et les écologistes sur les terrains hostiles comme Twitter/X, qui le fera ? Alors en attendant que l’Union européenne prenne ses responsabilités et mette Twitter/X au pas, je dis à mes followers et aux haters : à tout à l’heure. Marine Tondelier, Secrétaire nationale Les Écologistes