Je ne quitterai pas Twitter, c’est Twitter qui doit nous quitter Depuis une semaine, je subis sur ce réseau social une vague de haine sans précédent. La raison ? J’ai eu l’outrecuidance de déclarer le 12 janvier sur RTL qu’à défaut de réussir à réguler Twitter/X, il faudrait l’interdire. Ma position sur ce sujet est constante : je défendais déjà la même le 18 novembre dernier sur LCP. En attendant que la Commission européenne rende publique l’enquête dont le réseau social d’Elon Musk fait l’objet depuis décembre 2023, je n’ai rien dit de plus, si ce n’est qu’un départ de Twitter/X n’a de sens que s’il est collectif et massif. Or, je prends acte du fait qu’une très large majorité de parlementaires (membres du NFP ou non) a décidé de rester sur Twitter/X, pour des raisons que je peux comprendre. Il en va de même des membres du gouvernement et des autres chefs de parti du NFP. Je comprends également pourquoi la droite et l’extrême droite traitent l’initiative HelloQuitteX par l’indifférence ou le mépris : Twitter/X a été mis au service de leurs idées par Elon Musk. Il est tout de même cocasse de voir des politiques qui se revendiquent “patriotes” accepter les ingérences d’un milliardaire américain dans notre démocratie. De mon côté, le Twitter que j’aimais n’existe plus depuis longtemps. Lorsque j’ai rejoint ce réseau social en 2009, il se distinguait par sa légèreté et sa convivialité. On pouvait y rencontrer des personnes passionnantes et enrichir ses connaissances.
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