Incroyable cette communication de crise de la Cnaf suite à l'article d'hier de @LaQuadrature. C'est du petit lait. Ne dites pas « surveiller les allocataires » mais « classer les dossiers ». Ne dites plus « l'algorithme est opaque » mais « ses critères sont confidentiels ». Mention spéciale pour le tweet qui dit que la Cnaf ne cherche pas les fraudeurs puis *dans celui qui suit* qu'il ne faudrait justement pas que les fraudeurs aient connaissance de cet algo. https://nitter.net/cnaf_actus/status/1729551188729749778
C'est pas énorme 31% surtout que ça m'étonnerais pas que les gens loupent très facilement des choses qui pourraient les aider, qui à la base est le but.
@lanodan@LaQuadrature@blequerrec Faut voir ce qu'ils appellent régularisation post contrôle: si ils coupent tout, attendent que les gens viennent crier et que dans 1/3 des cas ils ont fait du caca, c'est un joli taux d'erreurs, à fortiori vu la quantité de dossiers que j'imagine traitée..
Les gus, même quand tu leur mets le nez dans le caca en citant toutes les lois, décrets et règlement qu’ils ont violé pour mieux ne pas te filer tes droits, ils trainent des pieds au max.
Faut pas oublier en plus que ça dilue les responsabilités au taquet : les départements qui règlent la facture du RSA rajoutent leurs petites combines pour éliminer un max d’allocataires.
Que les gens connaissent pas l'algo 🤔 de surveillance...
Si on les connait, qu'est-ce qu'ils veulent qu'on en face ??
Vu les critères ciblés, ça parait compliquer de contourner la surveillance en échappant aux critères ciblés. Faudrait tenter de :
- Ne plus être une femme seule avec enfants - Ne plus avoir l'aah, le RSA, - Ne plus avoir des revenus faibles, - Ne plus habiter dans un quartier défavorisé - ...
@Monolecte@LaQuadrature@blequerrec Ouais, j'ai presque toujours entendu ce genre de choses dans n'importe quelle conversation à propos de la CAF, mais aucune idée de ce que ça représente en pourcentage. (À mon avis c'est systémique)
En fait, c’est le règne de l’arbitraire : tu peux tout à fait tomber sur un agent qui connait le secteur dans lequel tu exerces et qui va donc appliquer normalement la loi. Mais comme d’un autre côté, l’État est lui-même devenu exploiteur de #précariat, il t’arrives plus souvent de tomber sur des agents non formés qui ont clairement soit des consignes, soit des préjugés de criminalisation des bénéficiaires.
En tant qu’artiste-autrice, ça a marché 2 ou 3 ans.
… puis, le conseiller qui validait mon dossier a disparu et j’ai basculé automatiquement en fraude. Avec des interlocuteurs ignares, agressifs et menteurs.
Grosses tentatives d’intimidation inacceptables, coup du dossier ou du papier égaré à répétition.
J’ai réglé ça en refusant toute conversation orale et en joignant à mes courriers l’intégralité des pièces à chaque fois + l’historique + les textes de loi + le compte horodaté de leur infractions.
Pour les départements, ça dépend pas mal du bord politique et du niveau de féodalité du conseil départemental. Au sein du @CAAP, on a clairement vu qu’il y avait des moutons noirs qui faisaient n’importe quoi (illégalité) pour dégager des bénéficiaires et qu’ils jouissaient de complicités au moins tacites niveau CAF et/ou préfecture.