J'ai écouté par hasard cette semaine un balado où on lisait quelques extraits de Le Monde d'Hier de Stefan Zweig.
Il s'est suicidé en 1942 alors que dans une Europe dominée par le nazisme, tous espoirs semblaient perdus. Il n'aura donc jamais vu l'exceptionnellement longue période de paix qui aura suivi la défaite du nazisme.
Non seulement il ne l'aura pas vu, il est mort sans même l'espoir qu'elle puisse advenir.
Moi, je trouve ça tragique.
Et ça m'aide à relativiser les choses.