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<blockquote style="position: relative; padding-left: 55px;"><section><a href="https://mastodon.top/users/hist_myth/statuses/113794153884221878">Histoires Mythiques (hist_myth@mastodon.top)'s status on Thursday, 09-Jan-2025 15:03:39 JST</a><a href="https://mastodon.top/@hist_myth" title="hist_myth@mastodon.top"><img src="https://gnusocial.jp/avatar/147908-48-20230710192819.webp" width="48" height="48" alt="Histoires Mythiques" style="position: absolute; left: 0; top: 0;">Histoires Mythiques</a><div><a href="https://mastodon.top/@hist_myth/113794142516267769" rel="in-reply-to">in reply to</a></div></section><article><p>Aussi, chaque entrée du programme est précédé d'un long discours problématisant la chose, dans des textes *techniques* à destination d'enseignants en *collège*. Voici celui accompagnant le thème "récits de création" en 6e. Je vous laisse juges.</p></article><footer><a rel="bookmark" href="https://gnusocial.jp/conversation/4339798#notice-8484605">In conversation</a><time datetime="2025-01-09T15:03:39+09:00" title="Thursday, 09-Jan-2025 15:03:39 JST">about 3 months ago</time> <span>from <span><a href="https://mastodon.top/@hist_myth/113794153884221878" rel="external" title="Sent from mastodon.top via ActivityPub">mastodon.top</a></span></span><a href="https://mastodon.top/@hist_myth/113794153884221878">permalink</a><h4>Attachments</h4><ol><li><label><a rel="external" href="https://gnusocial.jp/attachment/3873416">À l’heure où l’astrophysique nous permet de mieux comprendre la naissance de l’univers, les récits de création du
monde n’ont rien perdu de leur pouvoir de fascination. Si la science vise l’étude des causes de l’univers, les mythes –
s’affranchissant de la recherche de vraisemblance ou de réalité – proposent une fable dynamique du cosmos et des
organisations sociales et culturelles. Par la grâce de la fiction, les forces constitutives qui équilibrent le monde (entre
ordre/désordre, rupture/continuité) jouent et rejouent sans cesse le mystère de sa création. [bla bla pompeux...] l’élève découvre
quelques mythes et contes étiologiques (issus de différents continents et traditions culturelles) qui ont permis aux
hommes de réfléchir à la naissance du monde, de la nature, des êtres vivants et de mieux situer leur place dans
l’univers. Il les compare, reconnaît leurs archétypes et les symboles élémentaires qui les parcourent, devient sensible
aux métaphores et aux métamorphoses qui les travaillent, s’interroge sur les représentations et les valeurs qu’ils
portent, et commence à entrevoir la portée des récits collectifs. Au fil de l’année et de sa progression, l’élève mesure
que le mouvement de la création est création en mouvement, au sein de laquelle il lui est loisible d’inscrire sa propre
vision, notamment dans le cadre de productions écrites et créatives, prolongeant et poursuivant ainsi le grand Œuvre
de l’Imaginaire.</a></label><br><a href="https://mastodon.top/system/media_attachments/files/113/794/147/951/331/198/original/3fe03d014508ba6e.png" rel="external">https://mastodon.top/system/media_attachments/files/113/794/147/951/331/198/original/3fe03d014508ba6e.png</a></li></ol></footer></blockquote>

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Aussi, chaque entrée du programme est précédé d'un long discours problématisant la chose, dans des textes *techniques* à destination d'enseignants en *collège*. Voici celui accompagnant le thème "récits de création" en 6e. Je vous laisse juges.
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1. À l’heure où l’astrophysique nous permet de mieux comprendre la naissance de l’univers, les récits de création du monde n’ont rien perdu de leur pouvoir de fascination. Si la science vise l’étude des causes de l’univers, les mythes – s’affranchissant de la recherche de vraisemblance ou de réalité – proposent une fable dynamique du cosmos et des organisations sociales et culturelles. Par la grâce de la fiction, les forces constitutives qui équilibrent le monde (entre ordre/désordre, rupture/continuité) jouent et rejouent sans cesse le mystère de sa création. [bla bla pompeux...] l’élève découvre quelques mythes et contes étiologiques (issus de différents continents et traditions culturelles) qui ont permis aux hommes de réfléchir à la naissance du monde, de la nature, des êtres vivants et de mieux situer leur place dans l’univers. Il les compare, reconnaît leurs archétypes et les symboles élémentaires qui les parcourent, devient sensible aux métaphores et aux métamorphoses qui les travaillent, s’interroge sur les représentations et les valeurs qu’ils portent, et commence à entrevoir la portée des récits collectifs. Au fil de l’année et de sa progression, l’élève mesure que le mouvement de la création est création en mouvement, au sein de laquelle il lui est loisible d’inscrire sa propre vision, notamment dans le cadre de productions écrites et créatives, prolongeant et poursuivant ainsi le grand Œuvre de l’Imaginaire.
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