À l’heure où l’astrophysique nous permet de mieux comprendre la naissance de l’univers, les récits de création du monde n’ont rien perdu de leur pouvoir de fascination. Si la science vise l’étude des causes de l’univers, les mythes – s’affranchissant de la recherche de vraisemblance ou de réalité – proposent une fable dynamique du cosmos et des organisations sociales et culturelles. Par la grâce de la fiction, les forces constitutives qui équilibrent le monde (entre ordre/désordre, rupture/continuité) jouent et rejouent sans cesse le mystère de sa création. [bla bla pompeux...] l’élève découvre quelques mythes et contes étiologiques (issus de différents continents et traditions culturelles) qui ont permis aux hommes de réfléchir à la naissance du monde, de la nature, des êtres vivants et de mieux situer leur place dans l’univers. Il les compare, reconnaît leurs archétypes et les symboles élémentaires qui les parcourent, devient sensible aux métaphores et aux métamorphoses qui les travaillent, s’interroge sur les représentations et les valeurs qu’ils portent, et commence à entrevoir la portée des récits collectifs. Au fil de l’année et de sa progression, l’élève mesure que le mouvement de la création est création en mouvement, au sein de laquelle il lui est loisible d’inscrire sa propre vision, notamment dans le cadre de productions écrites et créatives, prolongeant et poursuivant ainsi le grand Œuvre de l’Imaginaire.
https://mastodon.top/system/media_attachments/files/113/794/147/951/331/198/original/3fe03d014508ba6e.png