"Face à cette annonce brutale, les ouvriers et ouvrières ont décidé d’encaisser le coup ensemble, rejoint·es par quelques retraité·es nostalgiques. Dès mardi, peu après l’annonce, les salarié·es ont installé barnums et banderoles devant le site de Cholet. On y lit la liste des derniers plans de licenciement : « Toul 2007, La Roche-sur-Yon 2020, Poitiers 2022, Cholet, Vannes 2024… À qui le tour ? » Sur les murs, un graffiti résume : « Arrivé jeune et motivé. Largué usé et abusé. Vous nous devez plus que des discours et de la charité. » Pour se tenir chaud, le groupe a branché une cafetière et mis le feu à quelques pneus, Michelin pour la plupart."