"Face à cette annonce brutale, les ouvriers et ouvrières ont décidé d’encaisser le coup ensemble, rejoint·es par quelques retraité·es nostalgiques. Dès mardi, peu après l’annonce, les salarié·es ont installé barnums et banderoles devant le site de Cholet. On y lit la liste des derniers plans de licenciement : « Toul 2007, La Roche-sur-Yon 2020, Poitiers 2022, Cholet, Vannes 2024… À qui le tour ? » Sur les murs, un graffiti résume : « Arrivé jeune et motivé. Largué usé et abusé. Vous nous devez plus que des discours et de la charité. » Pour se tenir chaud, le groupe a branché une cafetière et mis le feu à quelques pneus, Michelin pour la plupart."
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Clapotis (clapotis@piaille.fr)'s status on Friday, 08-Nov-2024 05:12:38 JST Clapotis -
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Clapotis (clapotis@piaille.fr)'s status on Friday, 08-Nov-2024 05:12:40 JST Clapotis "L’annonce officielle a été faite aux salarié·es deux jours plus tard, le mardi 5 novembre à 9 heures du matin. Quelque 960 personnes ont été réunies dans une grande salle froide, un petit pupitre a été installé pour le directeur du site. Celui-ci, qui a longtemps travaillé dans l’usine, s’est retrouvé bien seul devant ses ancien·nes collègues pour annoncer la nouvelle. (...) La prise de parole n’a pas duré plus de 20 mn.
« On était tous debout, dans le froid, rapporte Nadia. Il a lu son texte et il est reparti dans son bureau directement. Il y a eu quelques huées, des pleurs, des gens au bord du malaise. » "
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