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- Embed this notice@vv221 @lanodan @quentind Ça remet déjà en cause cette notion de « geste individuel » ; mais s'arrêter là est encore manquer une partie du problème. Pourquoi est-ce que cesser de prendre collectivement l'avion conduit à baisser le nombre d'avions en circulations et donc leurs émissions ? Parce que les compagnies aériennes ne vont mettre les vols en place que s'ils sont rentables.
Mettre ça en avant comme une action « individuelle », c'est donc par définition adopter un point de vue libéral : la loi de l'offre et de la demande y est implicitement le seul levier d'action. Levier qui est plutôt inefficace, parce que même en supposant une adoption très majoritaire de ces « gestes individuels », entre le moment où les gens décident d'arrêter d'acheter des billets d'avion et le moment où les compagnies décident d'arrêter de prévoir des vols en conséquence, beh il y a un bon paquet d'avions qui ont eu le temps de décoller, avec tout ce que ça implique niveau émission.
Présenter ça comme un geste « individuel », c'est occulter le fait qu'il serait beaucoup plus efficace d'intervenir au niveau collectif, par exemple avec un État qui intervient pour réguler immédiatement l'aviation en limitant drastiquement le nombre de vols autorisés.