Le rendez-vous a tout juste débuté que le téléphone sonne. Marie-Thérèse Gérard, 63 ans, hésite, avant de décrocher. « Voilà, c’est ça le boulot d’un maire rural, je fais tout ! », lâche ensuite l’élue sans étiquette de Saint-Martin-de-Salencey (Saône-et-Loire), 115 habitants, où on l’appelle « parce qu’il n’y a plus d’eau, parce qu’il y a des vaches sur la route, des fuites dans l’église ou des mauvaises herbes dans le cimetière… ».