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La conséquence de cette prolifération est le taux très élevé de décès par arme à feu aux États-Unis, sans comparaison avec celui des autres pays développés.
Hors suicides, plus de 15 000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l’année dans le pays, et l’attaque de mercredi est la plus meurtrière enregistrée sur la période, selon l’association Gun Violence Archive (GVA).
Ce sont toutefois les fusillades à nombreuses victimes qui marquent le plus les esprits, tout en illustrant le fossé idéologique séparant les conservateurs et les progressistes sur la question de comment prévenir de telles tragédies.
L’histoire américaine récente est en effet jalonnée de tueries, sans qu’aucun lieu de la vie quotidienne ne semble à l’abri, de l’entreprise à l’église, du supermarché à la discothèque, de la voie publique aux transports en commun.
Mais, malgré la mobilisation de plus d’un million de manifestants, le Congrès des États-Unis n’a pas adopté de loi ambitieuse, nombre d’élus étant sous l’influence de la puissante National Rifle Association (NRA), le premier lobby américain des armes.
De fait, dans un pays où la possibilité de détenir une arme à feu est considérée par des millions d’Américains comme un droit constitutionnel fondamental, les seules avancées législatives récentes restent marginales, comme la généralisation des contrôles d’antécédents judiciaires et psychiatriques avant tout achat d’armes.