Mois de janvier et chaleur, c'est compatible avec le Writever de ce mois-ci.
Merci à @k_tastrof et Fucking Tech pour cette nouvelle liste.
Mois de janvier et chaleur, c'est compatible avec le Writever de ce mois-ci.
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1. Les robots sexuels étaient si réalistes qu'il leur arrivait également de dire "Pas ce soir, chéri·e, je suis crevé·e".
2. À la détection d'un chiffon pour faire la poussière, d'une éponge pour faire la vaisselle ou du mouvement pour passer l'aspirateur, nos lunettes à réalité augmentée diffuseront des images subliminales en fonction des préférences sexuelles de l'utilisateurice.
Nos tests concluent à des logis 75% fois plus propres. #writever
3. Les marketeux des robots sexuels avaient trouvé la parade aux éventuelles micro-pannes lors des mises à jour logicielles.
"Vous verrez, nos machines ne se mettent pas totalement hors ligne, vous aurez donc des surprises de rythmes lors de vos ébats."
Certains utilisateurs envoyaient même des courriels afin de connaître les prochaines dates de màj. #writever
4. Comme toute avancée technologique, le silicone employé chez les robots sexuels a connu plusieurs améliorations.
Si la coloration de peau en fonction des ébats état assez facile à obtenir, le côté hydrophobe de la matière rendait les robots aussi glissant des savonnettes dès que leurs propriétaires commençaient à suer.
Les concepteurs R&D durent donc trouver une texture permettant à la fois souplesse, étanchéité mais aussi une très légère rugosité. #writever
5. Les grandes entreprises robotiques apprirent rapidement que mettre dans le même bureau une équipe travaillant sur un taille-crayon électrique et une autre sur un masturbateur était une erreur monumentale, surtout au moment des tests. #writever
6. Les gynandroïdes sexuels ne suffirent plus à combler les désirs de leurs utilisateurs qui ressentaient ce qu'ils éprouvaient avec des humains.
Alors les concepteurs poussèrent le bouchon encore plus loin avec une interface neuronale qui faisait ressentir le plaisir donné.
Certains utilisateurs apprirent que le partage était important, certains furent frustrés par leur manque de talent et au final, les interfaces durent intégrer la simulation de plaisir. #writever
7. La maintenance des sexbots consistaient bien entendu essentiellement en nettoyage. Mais les dégâts matériels arrivaient également.
Si les sociétés de conception ne pouvaient accéder aux enregistrements des gynandroïdes , ils pouvaient tout à fait connaître les informations issues des capteurs épidermiques.
Facile alors de déceler si la machine avait subi coups et blessures. #writever
8. Elle aimait tout chez lui: son regard pénétrant, son sourire si charmant, ses attentions, son humour, tout ce qu'il lui faisait ressentir à travers une bodysuit entièrement connectée.
Elle aimait aussi pouvoir mettre pause à cette relation virtuelle quand elle le désirait. #writever
9. Comme tout produit manufacturé, chaque gynandroïde était conçu pour tous les usages.
Ainsi à la sortie d'usine, ils n'ont pas de sexe. Ce n'est qu'à la réception de la commande qu'ils prennent forme et gagnent leur genre.
Au moment du recyclage, un simple reboot leur permet de récupérer leur allure neutre.
Il est possible que des glitchs pendant l'utilisation aient causé quelques terreurs aux premiers propriétaires de sexbots. #writever
10. L'industrie du sexe est souvent à la pointe de la tech. Les sexbots furent les premiers à avoir un taux de réponse juste à près de 85% dans tous les domaines ... mais seulement pendant l'acte.
Avant que la technologie ne ruissèle dans les autres industries, il y eut un moment assez gênant dans les bureaux des grandes entreprises où porte close signifiait le bien de l'entreprise. #writever
11. Quand Marcel s'afficha dans l'encadrure de la porte affublé de sa prothèse, sa femme lui répondit: "Tu ne rentres pas dans le lit avec ça ! Non mais franchement ! La loupiote au dessus de ton engin, elle sert à quoi ? T'es encore allé chez Bricorama et ils t'ont filé n'importe quoi !"
Marcel se demanda où il avait fichu le ticket de caisse et si, à l'instar de certains sous-vêtements, la prothèse pouvait être échangée une fois portée. #writever
12. Les sexbots n'étaient pas considérés comme les autres gynandroïdes de la maison comme des membres de la famille.
On ne les présentait qu'à une occasion: au moment de l'achat. Histoire de ne pas avoir une crise cardiaque si jamais on les rencontrait dans la maison au beau milieu de la nuit.
Mis à part à ce moment, leur présence aurait provoqué trop de gêne, que ce soit par leur accoutrement ou leurs protubérances exagérées. #writever
14. Les sexbots ne sont pas faits pour tout le monde: quelques utilisateurices n'ont aucune confiance dans les caméras placées dans les yeux des gynandroïdes.
S'en suivent pannes sexuelles ou développement de la pratique des yeux bandés. #writever
13. Certains couples se réjouirent à l'idée que les nouveaux gadgets sexuels connectés pouvaient se piloter à la manette ou à la télécommande.
Les mecs pouvaient enfin montrer que les heures jouées à la console servaient à quelque chose.
Au final, leur technique, manquant de finesse, fit tomber une autre de leurs certitudes. #writever
15. Un sexbot était diablement cher donc le remplacement était possible mais il valait mieux opter pour des pièces détachées.
Étrangement, ce n'étaient pas les appendices sexuels qui étaient le plus changés. Les plus grosses demandes étaient reçues par le département synthèse vocale et le département capillaire, quelque soit le sexe du robot. #writever
16. Il y a des réflexes qui se perdent difficilement.
Les gamins qui pensaient que souffler sur la cartouche et l'endroit où l'insérer permettait de mieux jouer faisaient pareil une fois adultes avec leur sexbot.
Ces derniers eurent besoin d'une recherche Google pour comprendre ce qu'ils prenaient pour une énième déviance sexuelle. #writever
18. Le tournant masculiniste des gouvernements incita les PDG à changer leur produit: installer une mise à jour où les utilisateurs étaient classés en fonction de leur endurance et les utilisatrices en fonction de leur nombre d'orgasmes, tout cela dans un classement propagé par les réseaux sociaux.
On nota une recrudescence des dépressions chez les humains et les gynandroïdes ainsi que celle des appels aux hackers afin de se réapproprier sa sexualité. #writever
17. Les cheveux des sexbots sont en réalité composés de LEDs ce qui permet changement de couleur et variation de luminosité. Ça remplit les fantasmes des fans d'anime et ça permet de faire l'économie d'une lampe de chevet.
Il manque encore le côté soyeux et l'odeur du shampooing mais nos ingénieurs sont sur le sujet. #writever
19. "Oh oui ! Oh oui ! Plus vite, Adrian, plus vite !"
Adrian45781 ne comprenait pas pourquoi il fallait aller plus vite: tous ses capteurs indiquaient que l'assiette était propre depuis au moins 2,4935 minutes. Mais si ça faisait plaisir à sa maîtresse ...
20.Pour certain·es utilisateurices, le sexbot n'était ni plus ni moins qu'une poupée gonflable rangée dans un placard que les vendeurs vous offraient en cadeau.
C'était l'occasion d'avoir quelques surprises quand iels les retrouvaient assis dans le salon.
Encore plus quand les gens rentraient accompagnés en fin de soirée. #writever
21. Les premiers sexbots étaient branchés sur secteur. La blague étant que la prise sorte par les fesses.
Encore une erreur de design qui montre que création et UX ne sont pas toujours réalisables par la même personne.
Au lit, on s'emmêlait vite dans les câbles, certains n'y trouvaient pas leur compte niveau pratique sexuelle, d'autres que ça leur faisait penser à un ver solitaire.
Bref, l'arrivée de la batterie fut saluée par tous. #writever
22. Certain·e·s utilisateurices pensaient que leur sexbot les avaient quitté·e·s.
Si seulement iels en avaient pris un peu plus soin, iles auraient compris qu'en jouant avec les paramètres de luminosité et de son, les machines étaient tout simplement devenues invisibles.
Deux possibilités pour les récupérer: une remise à zéro (en espérant que la connexion soit toujours établie) ou bien plus simplement de tomber dessus. #writever
23. Le pack "Orgasme" (3 mois gratuits puis 19.99 par mois) n'était pas une légende.
Les sexbots étaient si perfectionnés qu'ils pouvaient faire en sorte que leurs utilisateurices n'atteignent jamais l'orgasme à moins d'être passé·e·s à la caisse. #writever
24. On a vu précédemment que la notion de genre pour les sexbots n"avait pas sens. Ni même de considérer que le rôle qu'on pourrait leur attribuer pourrait également les genrer.
Par contre, les ingénieurs vous diraient que les gynandroïdes ont développé à travers l'apprentissage de leur IA une sensibilité différente au toucher, à l'odorat, à l'ouïe, à la vue.
Donc selon vos points forts (déco, musique, massage, ...), vous pouvez choisir le genre qui vous flatte le plus. #writever
25. " - Alors, poupée, heureuse ?
- Raaah, mais arrête de m'appeler comme ça !"
La femme quitta le lit laissant Marcel dans un état de bug mental. Soit c'était une humaine et il avait été super lourd, soit c'était sa sexbot et il ne comprenait pas en quoi être factuel pouvait être désobligeant.
Il avait encore du boulot de déconstruction à faire. #writever
26.On pouvait pas prêter son sexbot à un·e ami·e, même "juste pour essayer". Éthiquement et commercialement, c'était défendu.
Le commerce des masques connut tout de même un essor, la seule façon pour les gynandroïdes de reconnaître leur propriétaire étant de reconnaître leur visage ou leur voix.
Ceux qui abusaient de leur machine leur faisaient porter un masque et interdisaient toute parole à l'humain. #writever
27. Avoir un sexbot n'est pas facilement accepté par la société qui n'y voit qu'une poupée gonflable 2.0.
Alors les fabricants conçurent une espèce d'excuse: les pensées des gynandroïdes étaient consacrées, en dehors de leur utilisation, à des calculs faisant avancer la recherche.
De fait, les sexbots accomplissaient les fantasmes de leurs usagers mais servaient aussi à l'avancée de l'espèce. Certains y virent une belle excuse pour en acquérir un·e.
28. L'homme est ainsi fait que la lubrification des gynandroïdes ne posait aucun souci quand il s'agissait de l'acte sexuel mais qu'il gênait les proprios quand les sexbots devaient entretenir leurs articulations.
En effet, l'huile était injectée par voie-sous-cutanée et cela donnait une image de junkie aux machines qui, pourtant, se soignaient.
29. Les sexbots maltraité·e·s par leurs propriétaires les incitaient à acquérir un implant neuronal pour encore plus d'intimité.
En réalité, le Mouvement de Libération des Gynandroïdes avaient trouvé le moyen de hacker les implants ce qui permettaient aux machines d'intervertir leur rôle avec celui de leur humain, revendu du marché noir.
Le pot aux roses fut découvert quand les machines saignèrent plus que d'habitude lors de leur mise à jour. #writever
30. Les sexbots Tesla firent un flop monumental. Les utilisateurices se souvinrent que la plupart des engins de la marque censés être autonomes étaient en réalité pilotés à distance.
Connaissant la toxicité du patron et de ses amis, la présence de leurs machines avait quelque chose de beaucoup trop gênant. #writever
31. Le département marketing vendait des pendentifs avec de l'encre mélangée aux nanorobots qui avaient servi à la conception du gynandroïde. C'était "romantique" selon la réclame.
Gégé, lui, fou d'amour et légèrement obsessionnel, cassa le bijou et se fit tatouer le nom de son sexbot avec la dite encre.
Il l'avait tellement dans la peau qu'il allait totalement lui ressembler. #writever
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