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vv221 (vv221@fediverse.dotslashplay.it)'s status on Friday, 12-Jul-2024 05:35:41 JST vv221 Ah, il y a un gouvernement d’extrême-gauche à Cuba ? En Chine ? En Russie ?
Quelles mesures d’extrême-gauche ils appliquent ?
CC: @jor@eldritch.cafe- Haelwenn /элвэн/ :triskell: likes this.
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Cédric (ungeekauvert@mamot.fr)'s status on Friday, 12-Jul-2024 05:35:42 JST Cédric @jor
Bonsoir,
J'ai le cœur plutôt à gauche, mais comme tout le monde ici.
Mais voulez vous vraiment que nous parlions de l'extrême gauche et de ses paradis,( Cuba, chine, Russie, etc..) ? -
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Jor ☝️😐 (jor@eldritch.cafe)'s status on Friday, 12-Jul-2024 05:35:43 JST Jor ☝️😐 Ça alors, les gens de droite (et encore plus d’extrême-droite) ont moins d’empathie, sont plus racistes, intolérant·e·s et autoritaires, et absolument rien ne vient étayer la thèse (pourtant largement relayée et répétée en boucle partout) d’une prétendue équivalence entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite ! :pikachu_surprised:
Plusieurs décennies de recherche en psychologie sociale montrent invariablement que plus les personnes sont de droite, plus elles sont intolérantes (par exemple, racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme). À l’inverse, plus les personnes sont de gauche, plus elles sont tolérantes.
Déshumanisation flagrante
Cette différence entre les personnes de gauche et de droite s’observe jusqu’au phénomène de déshumanisation, un mécanisme psychologique par lequel des personnes sont perçues comme moins « humaines » et, par conséquent, ne sont pas pleinement prises en compte sur le plan moral.Nour Kteily (chercheur en psychologie sociale à l’université Northwestern) et ses collègues ont développé une mesure de la déshumanisation basée sur la représentation populaire de l’évolution humaine (c.-à-d., un primate courbé qui avance vers la droite et se redresse progressivement pour « finir » en Homo sapiens redressé). Les participantes et participants doivent placer différents groupes sur cette représentation.
Asymétrie dans les crimes de haine
Les résultats des premières études menées aux États-Unis (2 293 participantes et participants), en Angleterre et en Hongrie (1 181 participantes et participants) montrent que les personnes tendent à juger les groupes dominants comme « pleinement évolués » (Étasuniens, Français, Australiens, notamment) et les groupes subordonnés comme « moins évolués » (personnes arabes, musulmanes, migrantes, notamment). Ces résultats ont été répliqués dans plus d’une dizaine de pays auprès de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Cette différenciation hiérarchique entre groupes est non seulement réfutée par la recherche scientifique, mais elle explique un large ensemble d’attitudes hostiles, notamment les préjugés racistes, le rejet du soutien aux personnes migrantes, la justification des injustices, le militarisme, le soutien à la torture, le soutien à des représailles violentes après une attaque, un moindre souci pour les victimes civiles d’un conflit quand elles appartiennent à un groupe de faible statut.
Les attitudes autoritaires, plus précisément l’autoritarisme de droite et l’orientation à la dominance sociale, sont les prédicteurs les plus robustes de la déshumanisation : plus les personnes ont des scores élevés aux échelles de mesure de ces attitudes, plus elles présentent une propension à la déshumanisation, une préférence pour la droite politique, et une inclination à la violence intergroupe.
[…][…] Si l’intensité des préjugés [était] équivalente à gauche et à droite du continuum politique, les crimes de haine commis contre les minorités ethniques, religieuses et sexuelles (qui sont détestées de manière disproportionnée par les personnes de droite) devraient être aussi fréquents que les crimes de haine commis contre les groupes avantagés (que les personnes de gauche sont supposées détester de manière disproportionnée). Vivienne Badaan et John T. Jost ont analysé les statistiques sur les crimes de haine commis aux États-Unis sur la période 1996-2018 :
Or, les données montrent que les crimes de haine contre les minorités sont beaucoup plus fréquents que les crimes de haine contre les groupes favorisés. Si l’on part du principe que les crimes de haine sont la conséquence directe de préjugés extrêmes, il apparaît que les individus de droite sont beaucoup plus enclins à des formes extrêmes de préjugés (infra-humanisation, déshumanisation animalistique, déshumanisation flagrante notamment) que les personnes de gauche.