(Parce que s'iels la promettent pour être élu·e·s, c'est forcément qu'iels vont la faire une fois élu·e·s hein. Sinon ce serait trahir leurs engagements, et tout le monde sait que les politicien·ne·s ne font pas ça. 😉)
Baissez votre chauffage de deux degrés pour que les IAs puissent enrichir les résultats de recherche de suggestions fausses et dangereuses mais qui ont l’air vrai. 😉
Ça alors, les gens de droite (et encore plus d’extrême-droite) ont moins d’empathie, sont plus racistes, intolérant·e·s et autoritaires, et absolument rien ne vient étayer la thèse (pourtant largement relayée et répétée en boucle partout) d’une prétendue équivalence entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite ! :pikachu_surprised:
Plusieurs décennies de recherche en psychologie sociale montrent invariablement que plus les personnes sont de droite, plus elles sont intolérantes (par exemple, racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme). À l’inverse, plus les personnes sont de gauche, plus elles sont tolérantes. Cette différence entre les personnes de gauche et de droite s’observe jusqu’au phénomène de déshumanisation, un mécanisme psychologique par lequel des personnes sont perçues comme moins « humaines » et, par conséquent, ne sont pas pleinement prises en compte sur le plan moral.
Déshumanisation flagrante
Nour Kteily (chercheur en psychologie sociale à l’université Northwestern) et ses collègues ont développé une mesure de la déshumanisation basée sur la représentation populaire de l’évolution humaine (c.-à-d., un primate courbé qui avance vers la droite et se redresse progressivement pour « finir » en Homo sapiens redressé). Les participantes et participants doivent placer différents groupes sur cette représentation. Les résultats des premières études menées aux États-Unis (2 293 participantes et participants), en Angleterre et en Hongrie (1 181 participantes et participants) montrent que les personnes tendent à juger les groupes dominants comme « pleinement évolués » (Étasuniens, Français, Australiens, notamment) et les groupes subordonnés comme « moins évolués » (personnes arabes, musulmanes, migrantes, notamment). Ces résultats ont été répliqués dans plus d’une dizaine de pays auprès de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Cette différenciation hiérarchique entre groupes est non seulement réfutée par la recherche scientifique, mais elle explique un large ensemble d’attitudes hostiles, notamment les préjugés racistes, le rejet du soutien aux personnes migrantes, la justification des injustices, le militarisme, le soutien à la torture, le soutien à des représailles violentes après une attaque, un moindre souci pour les victimes civiles d’un conflit quand elles appartiennent à un groupe de faible statut. Les attitudes autoritaires, plus précisément l’autoritarisme de droite et l’orientation à la dominance sociale, sont les prédicteurs les plus robustes de la déshumanisation : plus les personnes ont des scores élevés aux échelles de mesure de ces attitudes, plus elles présentent une propension à la déshumanisation, une préférence pour la droite politique, et une inclination à la violence intergroupe. […]
Asymétrie dans les crimes de haine
[…] Si l’intensité des préjugés [était] équivalente à gauche et à droite du continuum politique, les crimes de haine commis contre les minorités ethniques, religieuses et sexuelles (qui sont détestées de manière disproportionnée par les personnes de droite) devraient être aussi fréquents que les crimes de haine commis contre les groupes avantagés (que les personnes de gauche sont supposées détester de manière disproportionnée). Vivienne Badaan et John T. Jost ont analysé les statistiques sur les crimes de haine commis aux États-Unis sur la période 1996-2018 : Or, les données montrent que les crimes de haine contre les minorités sont beaucoup plus fréquents que les crimes de haine contre les groupes favorisés. Si l’on part du principe que les crimes de haine sont la conséquence directe de préjugés extrêmes, il apparaît que les individus de droite sont beaucoup plus enclins à des formes extrêmes de préjugés (infra-humanisation, déshumanisation animalistique, déshumanisation flagrante notamment) que les personnes de gauche.
Je préférais quand c’était le parlement qui votait les lois antisociales et criminelles démocratiquement, comme il est censé le faire dans une vraie démocratie digne de ce nom, et pas le gouvernement qui les impose d’en haut snif. 😔
Vraiment, vivement les prochaines élections qu’on puisse voter pour virer Macron, et que ce soit des gens différent·e·s qui mènent la même politique à sa place. 😐
Vraiment j’en ai marre de cette focalisation sur le 49.3. 😐 Arrêtez avec ça, le parlement ne défend pas plus les intérêts de la population que le gouvernement. 😑
Et puis arrêtez aussi avec cette vénération pour la « république » et tout. 😬
À un moment faudrait peut-être prendre un peu de recul et se rendre compte qu’à part son joli slogan (mensonger) de « Liberté, égalité, fraternité », en vérité c’est une organisation injuste par nature, depuis le tout début, et que toutes les lois un petit peu justes ont pas été obtenues car la république était gentille, mais parce qu’elle y a été forcée par des grèves et du rapport de force. 💀
La république, par nature, c’est un système ultra-hiérarchisé, inégalitaire et injuste, où vous avez quelques poignées de chef·fe·s qui cheffent beaucoup et qui ont énormément de pouvoir, qui sont systématiquement corrompu·e·s jusqu’à la moelle et défendent uniquement leurs intérêts, et tout le reste de la population qui subit. Le fait qu’on puisse « choisir » ces chef·fe·s une fois tous les cinq ans, parmi une poignée de gens présélectionné·e·s pour nous par les médias de la bourgeoisie et les partis politiques n’y change rien, à part de donner l’impression qu’on aurait un peu de pouvoir et de contrôle sur ce qui se passe. Et c’est pas les nombreux changements de mode de scrutin ou dans l’équilibre entre les pouvoirs élus à travers les époques qui ont changé quoi que ce soit à ça.
Donc il serait peut-être temps de prendre du recul et de se rendre compte que ce culte de la « république » est juste le résultat de la propagande (comme le patriotisme), et d’arrêter d’entretenir tout ça. Temps d’admettre que la république ne donne aucun pouvoir réel à la population, et que tout ça n’a de « démocratique » que le nom.
La seule véritable « démocratie », ce serait une démocratie directe, où toute la population prendrait directement les décisions et voterait directement les lois. Et c’est vers ça qu’on doit absolument aller si on veut faire une société juste.
Je veux pas être chiant mais pas sûr qu’entretenir ce genre d’illusion serait la meilleure stratégie, ni à moyen terme, ni même à court-terme et pour encourager les gens à se forcer à voter pour elleux.
Parce que bon cette union présentera inévitablement plein de salopards opportunistes détestables (et détesté·e·s), donc si votre approche c’est d’essayer de convaincre que tout ce monde va faire une super politique vraiment de gauche, ce sera juste pas crédible. Pas sûr que ça va vraiment encourager les gens à se forcer à voter hein. 😬
Le vrai argument c’est de dire qu’on a le flingue du fascisme sur la tempe et que donc le « choix » qu’on a c’est entre les salopards prétendument de « gauche » qu’on nous propose et qui nous trahiront inévitablement une fois élu·e·s, ou la mort, et que ouais OK on va voter contre le fascisme, mais qu’il faudra absolument construire le rapport de force dans les grèves par la suite. 😬
Désolé mais spoiler : même si une vague « union » de la « gauche » se fait, ce sera certainement pas un truc ne serait-ce que vaguement acceptable, et faudra quand même se forcer à voter pour parce qu’on n’aura pas le choix.
On y retrouvera toutes les personnalités dégueulasses et détestées déjà citées (et pas mal d’autres), et on n’aura pas d’autre choix que de faire avec.
Et tout ce beau monde fera certainement pas campagne à « gauche » et sur les valeurs de gauche, mais reprendra au contraire encore plus qu’avant le discours « patriote », raciste et anti-immigration, comme iels le font depuis des années, mais encore plus décomplexé qu’avant, pour parler aux « fâché·e·s pas fachos », et on n’aura pas d’autre choix que de faire avec (et iels le feront précisément parce que l’électorat de gauche n’aura pas d’autre choix que de faire avec).
Et le résultat sera de toute façon dégueulasse et immonde de partout, même si c’était un petit « succès » électoral.
Si vous partez pas déjà dans l’idée qu’il faudra se forcer à voter pour des ordures opportunistes sans scrupules qui donnent envie de les rotuler à chaque fois qu’iels ouvrent la bouche, vous pouvez déjà enterrer l’idée d’une « union » de la « gauche » pour limiter la casse électoralement. 😬
Hot take : je me demande si les anarchistes qui n’attendent rien des élections seraient pas (en moyenne) prêt·e·s à faire plus de compromis et à se forcer à voter pour des « moins pires » dégueulasses face à l’urgence, que les militant·e·s des différents partis qui croient encore aux élections et à la légitimité de leurs propres chef·fe·s. 😐
(Réflexion fatiguée avant d’aller me coucher, et je sais pas ce que ça vaut, au pire je supprimerai ou j’éditerai demain.)
Sur la fameuse « union de la “gauche” » qu’il faudrait pour les élections horribles qui viennent, histoire de tenter de limiter le plus possible la casse face à l’urgence de la menace fasciste : c’est juste pas dans l’intérêt des politicien·ne·s de tous les partis qui se prétendent de « gauche » de faire ça, pour plein de raisons (ego, postes, fric, etc.). 😬
Iels peuvent avoir intérêt à faire quand même cavaliers seuls, à se présenter quand même, même s’il y a déjà d’autres candidat·e·s de « gauche » mieux placé·e·s sur la circonscription, par exemple parce qu’iels sont (ou se croient) populaires et ont (ou croient avoir) une base électorale quand même assez solide, et sont convaincu·e·s à cause de leur ego qu’iels arriveront à tirer la couverture à elleux quand même (même si c’est pas forcément probable). Ou même, iels peuvent se présenter quand même en sachant qu’iels ont presque aucune chance d’être elleux-mêmes élu·e·s, mais ont des chances de faire un score important quand même, et pourront monnayer ensuite leur soutien/leur retrait au deuxième tour à n’importe quel candidat, en échange d’une promesse de poste ou d’autre bénéfice personnel. 😬
Ce genre de chose s’est à peu près toujours produit partout, y compris avec des négociations dégueulasses et « échanges de bons procédés » sur plusieurs circonscriptions : je retire mon candidat là pour vous éviter une triangulaire et laisser gagner votre candidat facho, et en échange vous retirez le votre dans telle autre circo. 🤝
Tout ça est juste le résultat du fonctionnement des élections (qui sont de la merde, mais je vais me retenir de développer plus là-dessus face à l’urgence du fascisme 😬). Et les candidat·e·s, même celleux qui se prétendent de « gauche », s’en foutent éperdument du fascisme en vrai, parce qu’iels sont convaincu·e·s qu’iels seront jamais visé·e·s par le fascisme, vu qu’iels sont pour la plupart Blanc·he·s et bourgeois·es (à cause du principe des élections qui favorisent toujours les membres des groupes dominants partout, mais zut).
Bref pour résumer : tou·te·s ces politicien·ne·s s’en moquent éperdument de nuire aux chances de la « gauche » de freiner un peu le fascisme s’iels peuvent tirer la couverture à elleux ou récupérer un petit bénéfice personnel au passage d’une façon ou d’une autre (ou s’iels espèrent en retirer un bénéfice personnel plus tard, genre perdre maintenant mais se placer pour les législatives ou la présidentielle de 2027, etc.).
Donc encore une fois, le principe des élections fait que ces gens ont des intérêts structurellement différents des nôtres, et si on veut n’importe quelle vague « union » de la « gauche » (ou de n’importe quoi de vaguement assimilable) pour limiter la casse, le seul moyen ce serait de les forcer et de dissuader d’une façon ou d’une autres les plus opportunistes et égoïstes de venir pourrir le truc.
Attention, je ne dis pas qu’il faudrait menacer physiquement les politicien·ne·s de « gauche » les moins bien placé·e·s mais qui voudraient se présenter quand même de leur péter les rotules hein. Parce que ce serait illégal de dire ça. Et que la violence c’est pas bien, bien sûr. Mais je prends juste cet exemple (volontairement exagéré) pour illustrer la situation : si on veut qu’iels acceptent de mettre temporairement leur ego et leurs intérêts égoïstes de côté face à l’urgence du fascisme (dont iels ont rien à foutre en vrai malgré leurs grands discours), il faut les y encourager vivement, parce que sans ça il y a juste peu de chances qu’iels le fassent. 😬
Communisme (mais pas au pâté), chachats & démocratie directe.Il paraît que je force un peu à propos de mes podcasts. 🤷♂️(C’est là : ➡️ http://ddirecte.org/podcasts ⬅️)Il m’arrive aussi parfois de faire des blagues sur le :guillotine: des droitard·es et des bourgeois·es. Ou de repouetter mes pouets.Mais rassurez-vous : je sais rester raisonnable et je n’en abuse absolument pas. 😐