Je sais, le titre va faire grogner. Il n'est pas de moi (ce n'est jamais le cas), mais surtout repérez les guillemets: il s'agit d'une citation. J'ai voulu traiter cette question qui, qu'on le veuille ou non, et en dépit de la violence motorisée dont nous sommes souvent victimes à vélo, revient de manière intempestive dans les conversations, sur les trottoirs, et bien entendu sur les réseaux sociaux, y compris les plus respectables: les cyclistes font-ils "n'importe quoi?" Le mouvement pro-vélo a choisi courageusement de traiter ce sujet, de ne pas laisser les fausses impressions et les effets de manche occuper seuls le terrain.
"La promesse n’est pas respectée. Où sont l’évasion, la liberté, l’excitation, vantées à coup de spots et d’affiches par les constructeurs automobiles? Dans un rapport publié le 15 octobre, l’association Résistance à l’agression publicitaire analysait les ressorts utilisés par 137 campagnes publicitaires diffusées en France depuis deux ans. Comme l’écrivent les auteurs, les réclames mettent en scène l’objet tant désiré « dans des environnements élégants et prestigieux » ou des villes désertées par sa circulation habituelle, des conditions qui n’ont rien à voir avec son usage réel."
Trump élu une deuxième fois président des Etats-Unis, Musk promis à de hautes fonctions. Il est temps de passer sur Mastodon et d'abandonner peu à peu Twitter.
Hier matin, une vingtaine de journalistes étaient reçus par le ministre des transports Patrice Vergriete. Une bien belle séance de communication qui ne mérite sans doute pas qu'on s'y attarde beaucoup. Je peux quand même vous dire que pendant 1h40, le ministre n'a prononcé qu'une seule fois le mot "vélo". C'était pour dire qu'à l'occasion des JO, "qui n'arrivent qu'une fois par siècle", compte tenu des perturbations attendues dans les transports et la circulation, on pouvait envisager de se déplacer à vélo. Le vélo une fois par siècle, il fallait le faire. Ses prédécesseurs nous avaient habitués à plus d'enthousiasme.
[Blog] La jalousie secrète du secteur des transports à l’égard du vélo. "C’est vrai qu’il y a de quoi être jaloux. Depuis 2019, qui demeure l’année de référence pré-covid, l’usage du vélo en France ne cesse d’enregistrer des progressions record. En comparaison, le recours au transport public stagne, au mieux."
Journaliste, auteur.Ville, transports, vélo, voyages. Et d'autres choses aussi, qui me réjouissent ou m'insupportent.Mon prochain livre racontera les marchés alimentaires.