Si nous ne sommes pas surpris de l'intention du gouvernement de pousser pour davantage de technologies de surveillance – tant cette volonté a été affichée ces dernières années – nous sommes particulièrement inquiet·es de la brutalité de la méthode. Elle révèle le mépris croissant de la classe politique vis-à-vis de l’État de droit et des normes juridiques. Ce phénomène, démonstratif de la logique autoritaire en cours, s'étend dans toutes nos luttes.