Ces dispositions ne sont nullement limitées aux trafiquants de drogue : la police peut y avoir recours pour l'ensemble de la « criminalité organisée », un régime juridique extrêmement large qui est notamment utilisé dans la répression des actions militantes, comme cela a été le cas pendant le mouvement des Gilets jaunes ou à Bure contre les militant⋅es luttant contre l'enfouissement des déchets nucléaires.