Je tente de mettre mes idées au clair sur les résistances à Mastodon chez les journalistes :
- le fil chronologique (surtout à une certaine échelle ou lorsque les connexions sont plus sporadiques, les algos sont appréciés parce qu’ils limitent le bruit, ils font gagner du temps chez une profession qui en manque, de temps, comme de l’argent)
- la rugosité de la veille et de la recherche (alors que c’est un usage quasi premier des journalistes, avant même la publication de posts : point de super tweetdeck pour agréger toutes les nouvelles du monde)
- la plus faible logique d’audience et de viralité (son Narcisse intérieur est moins satisfait, et plus vite doppé sur les réseaux concurrents)
- une addiction à l’interface bleue minimaliste ? (Je suspecte)
- une flemme avec l’idée de changer ses habitudes, voire une appréhension vis à vis de la décentralisation (suspectée d’omettre ou de cacher une partie du réel alors qu’on croit vouloir tout voir). Et puis merde, « c’est compliqué ».