Je reviens avec mon dernier exemple : les sécheresses.
C'est le meilleur exemple de la mésadaptations (quand on crois s'adapter mais qu'on empire le problème) que je connais. Et là c'est littéralement une des grosse luttes qu'il y a aujourd'hui :
Les méga bassines.
On a cultives des plantes plutôt très consommatrices d'eau, souvent pour faire du fourrage (nourrir le bétail) de ce que j'ai compris.
Sur des zones qui s'assèche globalement et même assez vite (la Loire par exemple) et dans un contexte où les sécheresses augmentent.
Et au lieu de changer ce qu'on cultive.
Et au passage aussi d'avoir des politiques publiques de transition alimentaire ou on remplace une partie des protéines animales (viande) par des protéines végétales (légumineuses) .
Au lieu d'avoir des politiques publiques d'aménagement du territoire qui favorisent le remplissage des nappes phréatiques (on reviens au 0 artificialisation nette mais pas que ) .
On a une politique de sortir l'eau des nappes phréatiques quand le niveau d'eau est pas trop bas en hivers, de la mettre dans des méga bassines qui auxquelles seul les agriculteurs les plus riches ont accès, et d'ou une partie de l'eau va s'évaporer. Pour avoir de l'eau pour irriguer l'été et contourner les interdictions de pompage dans les nappes phréatiques et fleuve dont le niveau d'eau est trop bas l'été.
Et cette adaptation qui permet de continuer à fonctionner avec des cultures demandant beaucoup d'irrigation ça va fonctionner qu'un temps, et quand ça va plus marcher, comme on aura investit énormément d'argent dans les méga bassines mais très peu dans la transition agricole et alimentaire, on risque de se retrouver la tête dans le sable avec rien à bouffer ( j'exagère un peu mais pas tant, avec les sécheresses de plus en plus souvent et de plus en plus forte c'est un vrai risque, rappelez vous 2022 où on voyait les pierres de la faim dans les fleuves en Europe)