Ce qu'il se passe au Liban est surréaliste. En dehors du fait que je me demande si la scène des bipeurs/talkies aurait été crédible dans un de mes thrillers, cela pose surtout la question des limites de ce qui est "moralement acceptable" dans les actions des services extérieurs (sujet de mon bouquin "J'irai tuer pour vous"). Ces limites me semblent ici largement dépassées. Le nombre probable de victimes collatérales est absolument indéfendable, même au nom de la raison d'État. C'est odieux.