Suivons cependant le décemvirat, ce drame en trois actes.
ACTE I : 451.
Le décemvirat est beau, grand, parfait. Les décemvirs s'aiment tous. Certes, ils ont un pouvoir quasi absolu, mais ils ne l'utilisent pas et laissent le peuple juger certaines affaires judiciaires, quelle modération. Ils produisent dix tables de loi dont ils publient le brouillon pour que chacun puisse y apporter ses révisions, c'est beau, et elles sont amendées et promulguées.