mais l'abattage rituel est théoriquement pire qu'un classique, parcequ'il refuse les innovations en terme de bien etre et de "confort"
J’ai beaucoup de mal avec cet argument du bien-être de l’animal qu’on tue. Si on voulait son bien-être et son confort, on ne le tuerait pas pour le manger. D’ailleurs ça ne viendrait à l’idée de personne de parler de "bien-être" ou de "confort" pour désigner l’abattage d’un membre de notre famille ou d’un de nos animaux de compagnie.

Un autre point qui me dérange avec cet argument est qu’il me semble que l’abattage n’est qu’une souffrance parmi tout un tas de souffrances que l’animal subit lors de son élevage et de son acheminement. Quand je vois du transport d’animaux en camion par exemple, je ne peux pas m’empêcher de me dire que ces conditions de transport les font probablement bien plus souffrir que l’abattage lui-même.

En bref, je comprends cet argument mais personnellement je ne l’accepte pas comme valide. Ça ressemble bien trop fort à une rationalisation a posteriori d’un choix qui est fait avant tout pour des raisons racistes, raisons qu’on ne veut souvent pas admettre franchement.

CC: @sebsauvage@framapiaf.org