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8 - Éditorial
Rocket-setteur, artiste autodidacte mais surtout népobébé, Madmena Johnson-Jones devint éditorialiste pour une publication sérieuse en perte de vitesse.
Son embauche surprit ; la qualité douteuse de ses éditos attira le dégoût.
Mais les gens cliquaient.
Et la publication y gagnait de l'affichage publicitaire et du cycle machine cédé, autant dire de l'argent pour payer ses vrais journalistes.
Lorsque le public reconnut qu'on s'était joué de lui, il était déjà trop tard.