Ultia relève un truc qui a déjà été relevé par des journalistes comme Anna Margueritat au Procès des 51 de Mazan. C'est que les prévenus créent des liens de solidarité durant le procès, se fendent la gueule ensemble entre deux séances, etc. La misogynie, ça rassemble, ça rapproche.
Disons que ça fait plaisir que les termes soient dits, même si cela peut paraître évident dans nos milieux politisés à l'extrême gauche.
Genre, expliquer que les tribunaux ne sont pas conçus pour que les personnes victimes d'agressions puissent être un minimum sereines, de par la configuration de salle. La peur. Les mécaniques des harcèlements. Le rappel que les gens qui posent la question de l'origine supposée des harceleurs ne posent jamais la question de leur genre et que ces réflexions racelardes c'est mort. Les rappels élémentaires sur la misogynie, le sexisme, la solidarité masculine, le boycott des gens qui s'expriment sur le sujet parce que ce serait des gens à problèmes, le boysclub des streamers du haut du panier. Le constat que ce sont toujours les mêmes mecs qui tentent des moves contre la misogynie, mais que finalement ils sont bien seuls et que c'est bien de la faute des autres mecs. Etc etc.