L'agité du bocage a encore commis un livre. Extrait de la recension par Raphaël Llorca
"Philippe de Villiers va donc nommer ses bourreaux. Les progressistes d’abord. À chaque étape de sa vie, ils l’ont « frappé de ridicule ». Il se remémore : « on raillait mes créations en Vendée, on se moquait des ‘feux de joie’ du Puy du Fou, de la ‘kermesse au long cours’ du Vendée Globe, on me racialisait, on m’ethnicisait ». C’est bien simple, résume-t-il : « Pendant cinquante ans, on m’a demandé de porter une crécelle aux portes de la cité ». La corporation des journalistes, ensuite : ce sont eux, ses pires harceleurs. Voyez plutôt la cruauté du procédé : « Les articles commençaient tous avec la même entame : Monsieur le Vicomte, sur ses terres ». Petitesse. « J’étais décapité tous les jours ». Acharnement. Ces ricaneurs ont longtemps moqué la chevalière qu’il portait à sa main gauche – celle qui signifie tant pour lui, scellant son inscription dans une longue histoire familiale et nationale. Emporté par tant de souffrances contenues, il ose même : « On cherchait un signe distinctif pour qualifier l’homme de l’espèce que j’étais. Comme jadis on eût mis la focale sur une étoile de David. »"
L'indécence, bordel.
https://raphael-llorca.kessel.media/posts/pst_06742c11bc884fc99ca61f8356e8cee1/philippe-de-villiers-le-premier-des-fragiles
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