J'ai vu Vice Versa 2 l'autre jour, très bon film, plus drôle que le 1er et avec une réflexion intéressante sur la santé mentale Bon évidemment c'est du Disney donc on est pas sur du matérialisme révolutionnaire, mais ça reste quand même le genre de film que je montrerais sans hésiter à un jeune pour aborder la question de la santé mentale pendant l'adolescence.
Je sais bien que la chroniqueuse fait référence au pseudo-activisme performatif de Disney, mais bordel "cahier des charges wokiste" quoi. Ils évoquent aussi le puritanisme de Disney et regrettent apparemment que le film n'aborde pas la question du sexe.
... Mais je croyais que le wokisme c'était quand on parle de sexualité aux enfants, je comprends pas moi.
"le grand absent du film c'est les hommes" aaaah pardon, le wokisme c'est quand on parle pas de sexe hétéro, ok vu.
Bref si vous avez bien aimé Vice Versa je pense que le 2 vous plaira aussi. Ceci dit si j'avais quand même un léger reproche à faire au film c'est de devenir parfois un peu on the nose avec ses allégories sur les processus de la pensée.
Mais bon moi je trouve ça rigolo de rendre tangible ces processus là donc j'ai clairement été client.
Par ailleurs, ils reprochent au film d'être scientiste, au sens de vouloir résumer l'esprit aux processus neurologiques,
... Et en même temps, vers la fin de la chronique, une des intervenantes critique une des allégories du film (no spoiler) en disant qu'elle trouve que ça ne correspond à rien dans le cerveau
Genre le film parle de la question de la santé mentale à l'adolescence et ils voient ça en mode "c'est le puritanisme individualiste américain" genre ??? non???
Nan vraiment je suis pas d'accord du tout avec cette critique. Je trouve qu'ils voient ce qu'ils veulent bien voir pour dire que le film est "lisse", alors que y a quand même des propos intéressants sur la santé mentale. Mais le fait qu'ils évacuent ce discours là en disant que "ça réduit le propos à du développement personnel" (je paraphrase leurs mots mais ils parlent explicitement de développement personnel), je trouve ça assez révélateur du regard qu'on a en France sur la santé mentale.