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Le dilemme s’avère à la fois psychologique et financier. Les nombreux Français qui ont investi dans un séjour au pays de l’Oncle Sam avant le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, s’inquiètent aujourd’hui d’une nation avec « un dingue à sa tête » depuis le 20 janvier et « où le coût de la vie est devenu une folie », dixit Laurence. « L’“American dream” s’est étiolé au fil des années et Trump l’a définitivement enterré sous une montagne de merde », déclare Stéphane, étudiant à Sciences-Po, censé partir une année à Washington afin de poursuivre son cursus universitaire. « Je me suis désinscrit et j’ai eu de la chance d’être accepté à l’UBC [University of British Columbia] à Vancouver, au Canada. Impossible pour moi de passer des mois dans un pays qui prend un tel virage nationaliste. Je suis conscient que les facs américaines sont les premières victimes de la politique de Donald Trump, mais je n’ai pas envie de vivre là-bas », ajoute-t-il.