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- Laure Daussy : « Tout se passe surtout après la consultation publique. Il y a une première mouture du décret qui est publiée et vous me racontiez qu’après... » - Fonctionnaire du ministère de l’Écologie flouté : « Il y avait déjà cette première pression avant la consultation. Le lobbying fonctionne par « jamais tout d’un coup », c’est d’abord un morceau et quand on a gagné ce morceau on en prend un autre, on monte les marches unes par unes. La consultation publique a donné lieu à énormément de retours. Normalement y a une quarantaine de mails qui sont envoyés et là on a eu un retour de 8000 mails et 90 % trouvaient que le décret n’allait pas assez loin pour réduire la publicité. Les publicitaires à ce moment là ont eu très peur. Est-ce que cette consultation qui donnait raison aux associations antipub allait leur faire réduire leur activité ? On a eu un branle-bas-de-combat à partir du moment où on a appris que M. Decaux - mais je ne sais pas si c’est le fils ou le père - aurait appelé à trois reprises le Président, ce qui a été dit par le directeur de cabinet de NKM. Et le décret a commencé à être examiné point par point « Qu’est-ce qui dérange JCDecaux ? ». Et comme Decaux est le 1er publicitaire mondial, tout le touche et particulièrement le mobilier urbain, qui pourra avoir des écrans numériques ce qui était interdit depuis 1979. »