Cette rhétorique de la purge s’inspire de l’autocrate hongrois Viktor Orbán, qui a méthodiquement éliminé les contre-pouvoirs dans son pays pour verrouiller le pouvoir ; du président anarcho-capitaliste argentin Javier Milei, élu sur la promesse de licencier soixante-dix mille fonctionnaires. Et aussi du propre colistier de Trump, J.D. Vance. Partisan du coup d’État institutionnel, le gouverneur de l’Ohio estime qu’il faut « débaasifier » les institutions, à l’image de l’épuration du parti Baas dans l’Irak de l’après-Saddam. En 2021, dans un podcast politique, il offrait ce conseil à Trump : « Renvoyer tous les bureaucrates de niveau intermédiaire, tous les fonctionnaires de l’administration, et les remplacer par des gens à nous. »
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