Que s’est-il passé ? Deux mouvements simultanés, selon la lettre des ministres démissionnaires aux parlementaires. D’abord, les rentrées fiscales engrangées depuis le début de l’année se révèlent un peu inférieures aux prévisions, comme cela avait déjà été le cas en 2023. « Les recettes de TVA, d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés pourraient être moins élevées que prévu », écrivent, sans donner de chiffre précis, les deux ministres sur le point de quitter Bercy. La croissance de la France, pourtant, devrait être conforme aux attentes, voisine de 1 % ou 1,1 % en 2024. Mais cette croissance se révèle « moins favorable aux recettes fiscales » qu’envisagé, constatent-ils.
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