Darmanin laisse l'intelligence artificielle juger le droit d'asile Pour savoir si une jeune Afghane pouvait être accueillie en France, un fonctionnaire de l'Immigration a eu recours à “Google Bard”. L'Intérieur se dit étranger à cette initiative et ouvre une enquête. DARMANIN l'a promis : sa future loi Immigration, soumise au Sénat au début de novembre, sera sans pitié pour les demandeurs d'asile. Après un nouvel afflux de réfugiés à Lampedusa, Macron l'a chaudement félicité pour sa gestion de la politique migratoire. Beauvau mérite bien ces encouragements, tant ses fonctionnaires font preuve d'ingéniosité pour refuser l'entrée sur le territoire national d'hommes et de femmes menacés dans leurs pays. Dernière trouvaille en date : le recours à l'intelligence artificielle (IA). Idée lumineuse !Cette arme fatale vient d'être utilisée devant le tribunal administratif de Nantes. Les étrangers peuvent déposer un recours devant ladite juridiction lorsque les autorités françaises leur refusent un visa au titre de l'asile ou d'un regroupement familial. Ce sauf-conduit leur est indispensable pour être autorisés à déposer une demande d'asile sur le territoire français. Avant les audiences, le ministère de l'Intérieur produit des mémoires en défense pour expliquer pourquoi une femme afghane, un opposant syrien ou une famille originaire du Nord-Kivu (République démocratique du Congo) ne sont pas fondés à demander la ...
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