Les 27 pays de l’Union européenne partagent de nombreuses politiques communes. Pour autant, l’adoption de normes communes paraît encore inimaginable dans certains domaines, tel celui des droits des femmes ou des minorités sexuelles et de genre.
L’avocate féministe Gisèle Halimi l’appelait pourtant de ses vœux dès 1979. Elle propose une « clause de l’Européenne la plus favorisée », détournant une formule que l’on retrouve dans les traités d’accord de libre-échange.
En 2008, l’association Choisir la cause des femmes, cofondée par l’avocate avec Simone de Beauvoir en 1971, lance une vaste enquête sur l’état des droits des femmes dans l’Union européenne.
En quinze ans, de nombreux États membres ont vu leurs législations évoluer, dans des sens souvent opposés et parfois inattendus. La question de l’avortement en fait partie.
Le 22 octobre 2020, en Pologne, un arrêt du Conseil constitutionnel, dispose que les IVG réalisées dans les cas d’une malformation grave et irréversible du fœtus et d’une maladie incurable ou potentiellement mortelle sont inconstitutionnelles.
En Hongrie, les restrictions ont commencé en 2012. 5 ans plus tard, le gouvernement de Viktor Orbán instaure un « plan d’action pour la protection de la famille » visant à décourager les femmes d’exercer leur liberté à donner ou non la vie.
Au début des années 1960, scientifiques et plasturgistes prédisent que les progrès fulgurants dans la fabrication des polymères permettront aux plastiques de détrôner métaux, verres et bois sur le podium des matériaux dominants. ↓
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