Je suis frappé de la maturité de la réflexion sur les l’usage des #LLM en #shs de ce côté de l’Atlantique (et la dimension inter-universitaire de l’atelier renforce cela). Qui du coup fait pas mal écho à nos travaux sur le RAG.
Et si les LLM pouvaient être affinés pour décharger les chercheurs de leurs tâches administratives ? Est-ce que les « Êtres » (“Beings”) hybrides (Humain+LLM) décrits hier par Ollivier Denys dans « The Dissolution of Boundaries: A Human-Machine Ontology » pourraient être entraînés et ré-entraînés pour faire des taches secondaires et même primaires ?
Ces deux jours sur l'IA en SHS (et dans la tension entre DH et SHS ”non DH“) ont été très riches (trop même). Je vais mettre du temps à digérer les éléments discutés autour des biais des LLM, des fusions LLM/RAG/Humain (!) et les discussions animées par @monterosato (dont celle autour de la création de TEI par ChatGPT sur des documents HTRisés par un autre LLM !). J'aime beaucoup l'idée que les chercheurs utilisent les LLM et leurs interfaces pour remplir leurs demandes d'argents aux agences…
Ingénieur de recherche hors classe au CNRS. SHS, données, numériques et IA. Co-créateur d’https://isidore.science, https://huma-num.fr et https://nakala.fr. Aujourd’hui responsable du https://hnlab.huma-num.fr | Professeur attaché à l'Université d'Evry Paris-Saclay | Photographe des dimanches.