Notices by Jean Sans Peur (jehansanspour@piaille.fr)

@crowdagger surtout que j'ai du mal à comprendre l'intérêt même si on croit à fond au truc : a priori, attendre de voir ce qui marche et rattraper le retard paraît une solution plus efficace et intelligente.

@brasiers Alors qu'il y a quelques années, l'idée était justement que les vrais gens étaient pas sur Twitter, nul nul Twitter. Le jour où ce réseau devient invivable et inutilisable, on le pare de toutes les vertus...

Le RER C qui renvoie l'information voyageur alors que c'est la merde sur...son fil twitter.

J'étais un peu pressé hier mais maintenant, un peu plus d'analyse : les questions politiques autour de Twitter c'est bien gentil, mais la vraie raison pour laquelle toute les institutions devraient quitter Twitter ou au moins valoriser davantage des alternatives est tout simplement : ce n'est pas l'outil adapté pour de la communication institutionnelle.

Ce qui faisait la force de Twitter avant 2022, c'était que si un post était public, n'importe qui pouvait le consulter. Pas besoin de créer un compte. Et l'affichage se faisait de manière antéchronologique, donc les dernières infos, les plus à jour et probablement les plus importantes se trouvaient en haut de la page (et on pouvait épingler en cas d'information très importante sur une période longue). Bref, ça restait un outil de micro-blogging autant qu'un réseau social. Ce n'est plus le cas.

Les USA, ils ont eu en quelques mois Helene puis des incendies qui détruisent la deuxième plus grande ville de leur pays et la plus dynamique économiquement mais ils ne vont absolument pas se poser la question du changement climatique. Ce niveau de déni quand même...

Ah oui kommême. Je vais faire mon vieux con, mais de mon temps, les patrons essayaient d'être un peu discrets quand il soutenaient en sous-main le fascisme.

https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/201224/malaise-en-allemagne-apres-un-soutien-d-elon-musk-l-extreme-droite

Jour maudit (je dois bosser un samedi).

Sinon, mon avis sur l'actualité de la journée : je n'en ai rien à faire de la réouverture de Notre-Dame-de-Paris. Alors que je bosse dans la culture et que j'ai une formation d'historien qui a compris une bonne part d'histoire médiévale. Et après avoir entendu des discours nationalistico-mystico-religieux à la pelle sur France Culture, j'ai genre aucune patience.

(l'autre nouvelle du jour au cas où vous ne l'auriez pas compris est que je suis d'humeur massacrante, rapport au fait que je bosse ce samedi alors que je voulais m'occuper de Philippe, Marie et Agnès comme tous les samedis)

Pour revenir sur Notre-Dame, j'ai l'impression que c'est typiquement le genre de trucs qui énerve tout le monde. Il doit y avoir 90% des gens hors Paris qui pensent que c'est encore un truc de Parisien.ne.s alors que pour 90% des Parisien.ne.s qui se sentent concerné.e.s, c'est avant tout parce que ça va faire chier pendant les courses de noël. À part des gens qui sont restés bloqués au nationalisme de la droite nationale entre 1870 à 1914, c'est typiquement un non-événement monté en épingle à fond.

Les incendies de cathédrale importants, avec destruction de patrimoine ce n'est pas ce qui a manqué dans la dernière décennie. Donc sauf à être persuadé de l'exceptionnalité parisienne, j'ai du mal à voir ce qui peut justifier la libération de dispositifs exceptionnels et une telle pompe pour celle-ci et pas une autre.

Sinon, quand on parle de restauration sur fonds privés, il faudrait peut-être aussi penser à parler de l'ampleur des déductions d'impôts. Est-ce-que la Cour des Comptes pourrait pas se rendre utile et faire une petite évaluation des coûts fiscaux du mécénat culturel en général et de celui pour Notre-Dame-de-Paris en particulier ?

2 ans fermes c'est non aménageable, si ?

Bref, on déteste toujours la prison ici Je pense (et espère sans y mettre beaucoup de coeur, surtout par principe) qu'aucun juge n'osera aller jusqu'à lui mettre une peine non-aménageable à la fin du parcours. Mais j'espère que sentir le vent du boulet et être victime de l'application d'une peine plancher lui donnera à l'avenir un peu de sagesse pour reprendre les mots d'un autre philosophe.

Effet inattendu du rajeunissement du personnel politique au cours des dernières décennies : les voir passer effectivement du temps en prison au cours de leur vie devient possible

On entend plus parler de la mort d'un cheval lors d'un incident de chasse que de la mort régulière de personnes dans les même circonstances. Peut-être parce que le cheval a un prix et pas les personnes.

Dans les trucs qui me surprennent un peu quand on parle de police, c'est qu'après que tu as énoncé les méfaits du corps en question, tu as toujours quelqu'un qui dit « oui, mais j'étais bien content quand ils ont pris ma plainte/sont intervenus pour un cambriolage/whatever ». Pour quel autre corps de métier on envisage ça ? « Le plombier a pissé sur mon parquet, détruit ma cuisine, a balancé des blagues sur les handicapés à mes enfants mais quand même, quand j'ai eu besoin de remplacer un joint il était là ? » ça passerait ?

2026 : envoyé spécial révèle qu'une personne s'est vue refusée des soins et en est morte. La communauté zét rétablit la vérité en montrant qu'elle avait fumé une clope il y a 10 ans et qu'elle avait bien dû un peu le chercher.

Rappel : en stratégie politique, tout ce qui est mis devant un "mais" ne compte pas (donc je suis pour l'union de la gauche mais sans X ou Y, que ce soit Glucksmann ou Mélenchon ou whoever selon vos affinités, c'est être contre l'union de la gauche. Ils sont là, on va faire avec et on prendra le temps que ça prendra pour s'en débarrasser une fois les élections passés)